J'ouvre les yeux, en sursaut. Le cri insupportable de mon réveil fuse dans la pièce soudainement et se heurte contre mes tympans avec fracas. J'envoie le poing, je n'y réfléchis pas plus longtemps, envoyant le réveil contre le mur d'en face. Je pense que je vais arrêter avec celui-ci, que je vais tout simplement mettre mon téléphone qui est beaucoup moins violent au niveau du son. Aujourd'hui, je dois aller refaire certaines tuiles chez une nouvelle arrivante à Mystic Falls. La pauvre, elle aurait du choisir une autre ville car il faut le dire, cette ville n'a rien de sûr et avec toutes les races qui s'y mêlent, j'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de nuits sans meurtres. Elle vient d’emménager et comme tout emménagement, on éprouve ce grand et beau désir d'y être comme chez soit, ce qui me créer inévitablement du travail. De ce fait, elle a surement vu mes annonce un peu partout dans le quartier et a décidé de m'appeler. Elle veut que je répare quelques tuiles qui se trouvent défectueuses et lui cause quelques fuites, quelques taches d'humidité à l'intérieur de la maison. En tant que gentil gars que je suis, j'ai évidement accepté. D'autant plus que si ça me permet d'éviter le découvert sur le compte, c'est tout bénéfique pour moi. Je me vêtis, j'attrape ma caisse à outil et prends la route. Heureusement pour moi, je vais travailler sous un beau et radieux soleil. Evidemment, monter sur les toits et réparer des fuites, c'est mieux de le faire lorsque le soleil est présent, et la pluie absente.

Je prends la route et après un petit quart d'heure de moto, je range tout mon bazars sous le siège de moto avant d'entrer sagement dans le jardin de ma cliente. Après quelques brève salutations, je me mets aussitôt au travail. Mais un détail me titille quelque peu, depuis quelques minutes. La femme a qui j'ai serré la main était gelée, et je ne me souviens pas l'avoir vu sortir de la maison. Evidemment, cela ne veut pas dire grand chose, mais vérifier ne me coûterait pas grand chose. Aussi, une fois le toit à nouveau étanche je descends. Je toc à la porte pour m'annoncer et entre. Je regarde partout autour de moi, cherchant une quelconque preuve, comme un certain manque de nourriture, des poches de sang ou n'importe quoi. Je peux constater que les volets du côté du soleil sont tous fermés, mais encore une fois, je ne peux pas m'appuyer sur si peu pour sortir mon côté et me jeter sur elle.

- Il y a quelqu'un ? J'ai fini de réparer le toit. Auriez-vous autre chose à me faire faire temps que je suis ici ?

Lorsqu'une idée me vint soudain. J'attrape mon couteau et m'entaille doucement le poignet. Je le range et appuie sur la plaie pour faire sortir un peu de sang.

- J'ai un problème aussi ... Je me suis coupé en descendant du toit. Vous auriez des pansements par hasard ?