Embrasses moi, caresses moi, possèdes moi...

La torture vient à peine de commencer, et voilà qu'elle est déjà insoutenable. Je suis déjà prête à rendre les armes, moi qui aime habituellement me faire désirer, je m'offre à lui sans soucis, sans regret et surtout avec une envie folle. Je reste ainsi allongée, offerte sur la peau de bête, tandis que mon loup, nu, rôde autour de sa proie. Il ouvre la bouteille de chaud alcool et fait mine de me l'offrir, au lieux de quoi, ce goujat la retire. Je le maudis intérieurement, mais extérieurement je ne peux que pousser un faible râle, à peine audible et bien vit oublié sous ses palabres pleine de promesse.

- Patience ma belle… Le plaisir sera bien plus intense au bout de cette attente.

Jamais je ne l'aurais soupçonné si joueur et si patient. Lorsque j'ai compris ce qui allait arriver, j'aurais juré qu'il allait me faire l'amour dans la baignoire directement, qu'il n'aurait aucune patiente, alors que maintenant, c'est moi qui brûle d'impatiente. Je le regarde boire, et continue d'onduler sur le tapis de fourrure, mourante de frustration. Sa main se glisse sous ma nuque et me soulève le crâne, venant m'offrir un baiser riche, me laissant enfin goûter à l'alcool à travers ses lèvres. Ce simple geste peut paraître rien, mais c'est tout un monde qui se brise en moi. Toutes les barrières sont tombées, je ne peux même plus refuser son petit jeu, j'ai envie d'y participer. Il met fin au baiser, ce que je crois me rendre folle un instant... Mais mon envie de râler s'estompe, alors que sur ma peau franchement lavée et chouchoutée par un bain de plus exquis, je vois une filet d'alcool y glisser. Je lève un regard brûlant sur mon amant. J'avais ma petite idée sur ses intentions, mais le voir faire me rend d'autant plus folle !

- Oups…

Quel beau menteur ! Sa voix ne laissait aucun doute, il l'avait fait exprès, mais je me doute bien qu'après avoir tâché ma peau, il va s'employer à la laver et de ce fait, je ne poserais aucune plainte à ce sujet non plus ... Je soupir, me tends de plaisir, je n'arrête plus ! Ses lèvres parcourent mon corps avec gourmandise, n'en oubliant pas la moindre parcelle de peau et vient finalement se stopper sur mon nombril, après l'avoir également couvert de baiser. Ses mains, grandes, chaudes et ferme, saisissent mes cuisses et les écarte avec autorité. Que se soit le loup, l'alpha ou l'homme en face de moi, je suis sienne.

- Gémit pour moi… Tu es délicieuse, laisse toi faire… Jouit pour moi…

Sonnant comme un ordre à mes oreilles, moi, Arya qui n'en reçoit d'habitude aucun, je ploie. Je ne parviens pas à résister, même si l'envie de me débattre pour l'embêter se voit alléchante, son simple ''laisse toi faire'' suffit à m'immobiliser sous ses puissantes mains. Je le vois se baisser et aussitôt, je ferme les yeux, échappant un long et intense gémissement de plaisir. Je meurs d'excitation, je meurs de désir, je meurs de plaisir. Je n'ai malheureusement pas connu beaucoup d'hommes dans ma vie, mais j'ai tout de même éprouvé du plaisir à chacun de nos ébats. Pourtant, Logan semble être celui qui s'y prend le mieux. A cet instant il n'y a que lui. Lui et sa langue. Cette dernière me rends dingue, que ce soit en me parlant, ou en me torturant lentement. Mon corps vibre, je bouge, j'ondule, je gémis, je me sens bien... Mais comme ses désirs sont des ordres, et qu'il s'y prend à merveille, son désir semble rapidement devenir réalité. Après quelques coups de langue divinement bien placés, mon dos se creuse et en un gémissement de plaisir plus haut que les autres, j'attends le septième ciel.

Mon corps retombe doucement sur la peau, et j'halète sérieusement. En fixant ma poitrine, on peut voir de rapides et répétés battements faire vibrer ma peau. Mes yeux papillonnent légèrement, et finissent par tomber sur le responsable de tout ça. Je suis sûr qu'il est fier, ça ne fait pas le moindre doute. Ma main se lève, alors que je profite de ce faible répit pour me reposer, reprendre mes esprits, je caresse lentement son ventre. Je lèvre les jambes t les pose doucement sur ses cuisses, descendant encore ma main, pour que cette dernière vienne l'effleurer lentement.

- Tu vas ... Me trouver égoïste, entamais-je, le soulève encore heurté, mais prends moi par pitié... Arrête de jouer, tu entends, j'ai dis pitié.

Égoïste c'est certain. Mais pour une faible période.

- Promis, je me rattraperai un autre soir, mais là je me rends, je t'en supplie, prends moi ... Je te veux Logan.

Rester fort quoi qu'il Arrive

Chaque être est doué d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui.

Leurs souffles rauques sont la seule mélodie qu’on peut entendre dans la pièce. Enfin, après une longue attente et des efforts réitérés de la part de Logan, elle lâche prise. La voilà qui se cambre et qui pousse un gémissement à faire dresser l’attribut du pape. Logan se redresse tout sourire pour observer son visage d’ange tordu par le plaisir. Sa bouche et ses lèvres gonflées par leurs baisers enfiévrés forment un « O » parfait et expressif. Il prend un air goguenard en caressant ses côtes offertes.

- On dirait que je ne me débrouille pas si mal. Se vante-t-il avec insolence, la dévorant toujours du regard.

Rien n’est plus excitant que de voir cette belle femme blonde dans ses bras, tordue de plaisir grâce à lui. Ça lui gonfle le torse et pas que ça, à vrai dire. Cet instant se fane déjà alors qu’Arya reprend contenance. Ses beaux yeux papillonnent, battent de ses longs cils noirs, et rencontrent son regard rieur. Sa main douce se place sur son ventre et descend lentement mais surement. Logan se mord la lèvre et pousse un léger grognement, alors qu’elle place ses jambes sur ses cuisses.

Il se penche et embrasse avec chaleur son cou, suçotant sa peau blanche.

- A tes ordres, ma louve… Souffle-t-il avec chaleur.

Le grand loup la surplombe entièrement désormais, projetant son ombre sur son corps perlé de sueur. Il finit par se coller à elle, et obtient entièrement ce qui lui est dû.

Plus de douceur désormais. Plus de paroles, de jeux érotiques et de frustration. Il donne son premier coup de rein avec la force de son loup Alpha et pousse un long soupire de contentement. Enfin… Il murmure à son oreille :

- Arya, c’est si bon… Je suis au paradis.

Le voilà qui se met à lui donner des coups de reins en accord avec le loup qui lui lacère la poitrine. Serrant ses cuisses rondes contre ses hanches, il n’arrive plus à penser correctement. Logan ne sent que la peau parfumée de sa louve, la légère sueur sous l’effort, l’odeur de sexe enivrante… Il ne voit que sa belle devant elle, ses courbes frissonnantes, sa peau rosie… Le loup ne peut sentir sous sa paume que sa peau douce et mouillée, et il ne peut que goûter son cuir sublime, il ne peut se concentrer que sur sa voix suave.

Les deux amants ne font qu’un, tandis que Logan perd la raison, grognant et soupirant, tirant sur ses muscles. Plus rien ne compte à part Arya. Elle est parfaite. Elle est sienne. Rien qu’à lui !

Enfin l’Alpha prend un rythme erratique et n’y tenant plus, il glisse ses dents jusqu’à son cou frêle, l’entamant doucement pour enfoncer ses canines et connaitre le gout de son sang. Son désir de s’imposer est incontrôlable, et il ne se borne même pas à lui demander la permission. Logan la possède et puis c’est tout. Enfin, la torture prend fin et il se tend entièrement avant se laisser tomber sur la peau d’ours à côté de sa femelle.
Logan tourne la tête vers elle, encore haletant :

- Je t’ai mordu… ça va ?