Métier : /
Âge : 140 ans
Origines : Italienne
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Situation: Célibataire
Date de naissance : 1876
Groupe : Vampire

Le mental d'Enzo à complètement changé depuis son séjour à Augustine. Auparavant, Enzo était un homme avec un bon fond, brave. Il était néanmoins souvent rejeté, très peu apprécié par la société. Son séjour à la guerre n'a pas arrangé les choses et son moral en a pris un coup. Puis, pendant sa captivité à Augustine, Enzo a pris un virage important mentalement. Sa captivité lui à appris toute la souffrance de la solitude au plus haut point, délaissé, trahis, persécuté, il n'avait plus aucune attache sauf son humour légendaire. Et c'est grâce à celui-ci, qu'il ne devint pas totalement fou.
Après avoir gagné sa liberté, Enzo ne pensa à rien d'autre que voyager et redécouvrir le monde qu'on lui a pris toutes ces années, il a toutefois garder son charme naturel, se sentant bien plus à l'aise derrière une façade de charme, d'humour. Mais au fond de lui, rien n'enlèvera tout ce qu'il a perdu. Enzo aime les femmes, d'une façon plutôt évidente, il adore les charmer. Il aime aussi les voyages, découvrir de nouvelles choses, de nouvelles saveurs, il aime être entouré des gens qu'il aime, à n'importe quel prix.
A contrario, Enzo n'aime pas les hypocrites, les menteurs, et ceux qui font du mal à ses amis, il est prêt à tout pour les protéger. Enzo est loyal, franc, mais extrêmement rancunier.

Enzo à un physique typiquement italien / latin, on le reconnaît par la forme de sa tête, avec une mâchoire bien prononcée et des traits du visage qui ne trompe pas, également sa couleur de cheveux bruns, qui rappellent les Italiens d'origine, ainsi que sa peau légèrement basanée. Ses yeux noirs témoignent de son côté sombre et sa taille est parfaitement normal, d'un mètre quatre-vingts. Il entretient visiblement bien son corps, qui est plutôt musclé qu'enveloppé. On pourra également noter son accent italien, qui lui donne un air d'étranger dans ce grand continent qu'est l'Amérique.
Malgré tout ça, le physique d'Enzo n'est pas sans défauts, comme en constate sa barbe négligée, ou encore son style vestimentaire un peu banal, en effet, il porte peu de couleur et ne s'en soucie guère, malgré qu'il soit tout même assez classe dans le choix de ses habits. D'ailleurs, il ne porte pas souvent de bijoux ou d'autres accessoires, sauf une montre, qu'il porte très souvent.
En somme, Enzo est bien beau au naturel, ses origines l'y aidant beaucoup, mais il ne fait pas plus d'effort que ça dans son style vestimentaire pour accentuer ce côté "classe" italien qui ne laisse pas indifférent les demoiselles.

Mon corps tremblait, c'est une sensation horrible que de se rappeler toutes les souffrances subit durant sa longue vie d'immortel, j'aurais dû en avoir l'habitude pourtant, après tout, je fus le cobaye préféré d'Augustine..

< Un bruit se faisait entendre, un bruit de porte, quelqu'un entre, mais qui ? >

Je relevais la tête, faiblement, cherchant de mes forces restantes ce qui m'attendai de nouveau derrière cette foutue grille, j'étais en cage, comme le soit disant "monstre" que je suis. Après tout, la logique n'était pas si bête, je suis un tueur d'humain, donc je mérite les pires souffrances ?

En relevant la tête, j'aperçus un corps, traîné, probablement par deux sous fifres d'Augustine. Pour tout dire, je ne savais même pas en quelle année nous étions. Ils jetèrent le corps dans la grille mitoyenne à la mienne, je m'approchai en rampant une fois que les deux gardes étaient partis. Un nouveau partenaire de souffrance, ce n'était pas donné tout le temps.

En m'approchant, je découvris un jeune homme, d'apparence visiblement, mal en point, d'une voix faible, je ne pus m'empêcher de lui parler mon envie qu'il se réveille avant la prochaine torture.

-Debout, camarade..

Il grogna légèrement, visiblement plus irritant qu'autre chose, il se tourna doucement vers moi. Son visage montrait des traits de jeune homme d'une vingtaine d'années, plutôt banal, son visage se régénéré doucement, ses plaies se refermant peu à peu.

Une fois qu'il fut en mesure de parler, il s'exclama :

-Putain.. Où sommes-nous.. ?! Et vous êtes qui ?!

Sa question me fit sourire, ce que je ne cachais pas, après tout, je n'avais plus vraiment d'espoir de sortir d'ici et personne ne m'attendait dehors. Je le pris en pitié, le regardant avec de petit yeux fatigués, soupirant.

-Je suis 12144.. Et nous sommes en enfer, camarade..

Il soupira à son tour, visiblement attristé de sa situation, ce vampire n'était pas comme les autres, du moins, il avait l'air plutôt innocent, même si, par expérience, j'ai appris qu'il ne faut jamais faire confiance au plus mignon des vampires.

-Et .. Comment vous êtes arrivé là.. 12144..

J'avais pris l'habitude de me remémorer chaque moments de ma vie, justement pour ne pas tout oublier..
Un long récit s'ensuivit..

-Je suis né en 1876, comme tu peux le deviner, je suis un vampire de 140 ans. Je vais te faire le plaisir de ne pas te parler de ma naissance ou de mon enfance, imagine simplement un gosse livré à lui même dans un foutu monde d'enfoirés. < Je marquai une pause, en le fixant, m'étant assis contre le mur, il m'écouta > En 1903, à Southampton, je cherchais un transport pour New York, on disait la ville comme ouverte et pleine d'espoir. Malheureusement, j'avais la tuberculose.. < Mes yeux se levèrent vers le plafond, presque sans mon commandement > J'étais voué à mourir, pour de bon, mais une femme m'a tendue la main, Lillian Salvatore... Elle m'a fait monter sur un navire, et m'emmena chez un médecin spécialisé, celui-ci n'était qu'un charlatan et je me mourrais peu à peu. Lillian ne l'a pas supporté, elle m'a donné son sang, puis-je suis mort. Malheureusement, après ça, elle m'a abandonné, sans plus de nouvelle. J'ai voyagé, j'ai parcouru le monde entier.
J'avais décidé, quelques années plus tard, jouissant de mes nouveaux pouvoirs, de m'engager dans l'armée pour me battre pour une cause, celle de l'Europe de l'est durant la seconde guerre mondiale. Malheureusement pour moi, camarade, Augustine m'a tendu un piège pendant une bataille et je me suis retrouvé là.."

< Je marquai une pause, totalement dans mes pensées, me rappelant chaque moments avec une souffrance certaine, puis, je tournai ma tête vers lui, qui semblait à la fois surpris et apeuré, sans doute du nombre d'années de captivité que j'ai subis >

-Tu.. N'es jamais sortis depuis toutes ces années.. ? Tu parles de la seconde guerre mondiale..  Ça fait plus de 30 ans..

-En effet.. Le temps passe plus vite quand tu ignores tout de ce qu'il se passe dehors.. J'aurais pu sortir un soir, j'avais un compagnon de cellule comme toi, avant, nous avions un plan pour sortir, mais il m'a abandonné et n'est jamais revenu.

-V...Vraiment.. ? On peut sortir d'ici.. ?

-Bien sûr qu'on peut camarade.. Tu veux m'aider.. ? 

-Je ferai tout pour quitter cet enfer..

< Un sourire s'était dessiné sur mon visage, cette fois, j'allais sortir, quoi qu'il en coûte.. Même en sacrifiant la vie de ce pauvre vampire.. Je vais te retrouver Damon.. Je vais te retrouver.. >

Mon corps s'arrêta de trembler, j'ouvris mes yeux, il était temps.. Le confort de mon lit n'enlèverais jamais toutes ces années de tortures mais.. C'était le grand jour de mon retour.. Mystic Falls.. J'arrive..

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