Ils sont là, tout prêt. Ils vous regardent avec tentation, avec envie, avec avidité de sang, de pouvoirs et de vengeances. Les démons sont là. L'inquiétude augmente d'un cran quand les sorciers découvrent son arrivé. L'ange déchu le plus redouté du monde entier est en marche vers cette ville, vers ce monde. Des rumeurs ? Haha...
C’est une étrange période que nous vivons-là… Une tension semble peser sur la ville de Mystic Falls, et la majorité des gens ne savent même pas pourquoi… La nuit semble s’abattre bien plus tôt qu’à l’ordinaire, il règne une ambiance malsaine, lugubre… Mais les créatures savent ce qui cloche. Les démons sont revenus sur Terre. Ils marchent parmi nous, s’assoient à notre table, mangent avec nous. Mais non contents de profiter de la Terre et de ses occupants, les démons élaborent un plan, une conspiration contre l’Humanité toute entière. Elle est apparue dans les songes des sorciers et des sorcières : Lucifer veut revenir parmi nous. Pour cela, le portail qui mène aux enfers doit être une nouvelle fois ouvert. L’incantation est longue, et puissante. Une nouvelle menace apparaît : les créatures elles-mêmes ! La construction du portail perturbe la magie environnante. Les bagues magiques cessent de fonctionner. Les loups et les hybrides se transforment contre leur volonté. Les vampires semblent pris de frénésie soudaine et meurtrière. Les sorciers perdent subitement leurs pouvoirs. Plus personne n’est en sûreté.
Il reste encore un peu de temps. Du temps pour former une résistance. Pour contrer les forces du mal. Ou tout simplement pour sauver ses proches.Sauf si... Vous désirez son retour.
Avatar : Elbio Bonsaglio Gouttes de sang : 95 Date d'inscription : 08/02/2015 Localisation : Mystic Falls
Dim 8 Fév - 14:55
Milo Sandri
ft. Elbio Bonsaglio
Métier : Tatoueur Âge : 269 ans Origines : Italien Orientation sexuelle : Homosexuel Situation: Libre Date de naissance : 21.06.1745 Groupe : Vampire
Description Psychologique
Ma personnalité ? Quelle bonne blague ! Honnêtement je m'en fou. En fait je m'en fou de... de tout. Je suis ce genre de personnes. Celles qui passent à côté des plus démunis sans même les regarder. Celles qui se fichent bien de savoir si leur café est long ou serré, du moment qu'elles sont servies. Après, personnellement, je préfère mon café noir, sans sucre. Mais là n'est pas la question. Ce que je peux dire de moi c'est que je ne me suis jamais vraiment attaché à mon entourage. Quand je le faisais, en de rares occasions, je n'arrivais pas à justement doser mes actes. Si bien que personne ne souhaitait réellement me fréquenter. Et à y regarder de plus près, c'est sans doute la principale raison pour laquelle je me suis mis à peindre. Pour oublier. M'évader. Faire de ma colère et de ma solitude quelque chose de bon. Quelque chose de beau. Malgré tout, il y a en moi certaines mauvaises choses. Ma jalousie. Par rapport aux autres et à leur comportement en société. Ma cupidité. N'ayant jamais rien eu, c'est la moindre des choses... Seulement, l'envie de voler les personnes que je fréquente est le pire de mes défauts. Je ne parle pas que de biens matériels. Parfois je m'amuse avec les sentiments. Je me fiche bien de ce que l'on peut ressentir après ça. Je garde mes propres émotions pour moi. Et je n'écoute qu'elles. Je veux prendre du bon temps alors j'en prends. Au final, on peut aisément dire que je suis un homme tout ce qu'il y a de plus simple.
Description Physique
Je mesure un mètre quatre-vingt trois très exactement. Je me tiens toujours droit pour paraître plus grand, mais aussi me permettre de bomber le torse. En effet, je suis quelqu'un de plutôt maigre, bien qu'il ne faille pas sous-estimer ma force. Loin de là, même. Quoi qu'il en soit, je me suis parfois sur-estimé, justement. C'est d'ailleurs ce qui m'a apporté cette longue cicatrice le long de mon mollet droit. Elle me brûle encore de temps à autre, mais me montre bien que je suis en vie. Relativement, tout du moins. Outre cela, je suis toujours bien sur moi. Aucun pli ne dépasse de mes différentes tenues, et je veille à ce que je sois toujours plus que présentable. Bien que certaines erreurs de jeunesse soient visibles sur mon corps. Quelques tatouages çà et là. Oui, j'aime l'art. Je n'ai pas pu résister à l'envie de m'en faire. Notamment dans les moments difficiles. Cependant, à aucun moment je ne me dis que je devrais les enlever. J'en suis fier. Tout comme de ma cicatrice. Tout cela montre bien que j'ai une histoire, après tout.
Histoire
♦ Atto I ♦ L'inizio
Mon histoire est loin d'être passionnante. Peu commune, à n'en pas douter, mais certainement pas fascinante. Sauf peut-être pour certains illuminés. Tout a commencé à Venise en 1745. Je ne suis pas né dans une famille de nobles. Mes parents, à vrai dire, je ne les connais que très peu. Ils n'ont pas été ce qu'ils auraient dû être pour moi. Ma mère ne souhaitait pas me voir vivre dans la pauvreté. Et mon père, quant à lui, souhaitait que je réalise les rêves de son propre père, qu'il avait eu pour le mien. Devenir un grand homme. Quelqu'un d'important. Alors ma famille décida de me donner à une grande cause. Ils m'élevèrent dans le seul et unique but qu'un jour l'Église m'accepte dans ses rangs. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai donc trimé corps et âmes, sous les ordres et parfois même les coups de mes parents. Certes, au commencement, je me révoltais contre mon père qui me frappait. Contre ma mère qui l'encourageait presque. Cependant, plus le temps passait et plus je comprenais qu'il ne servait à rien de se battre. Ça ne faisait qu'empirer les choses. Alors je me suis tout simplement résigné. Finalement, il s'est avéré que c'était là la meilleure des solutions. J'avais certes été dépossédé de tout libre arbitre, mais au moins je ne subissais plus les divers châtiments corporels dont j'avais déjà pu faire l'expérience. Ainsi donc, à mes dix-huit ans, j'entrais dans l'Église. Ma vie commençait à peine que déjà elle s'achevait dans une existence qui se devait pieuse et sans reproches. Alors que je n'avais jamais rien voulu de tout cela. Loin de là, même. Combien de fois avais-je donc souhaité m'enfuir ? Des centaines. Et pourtant je restais. Ainsi donc je fus condamné à passer ma vie aux côtés de moines aigris. Jusqu'à ce que je la rencontre.
♦ Atto II ♦ La scappatoia
Elle venait souvent à l'église, seule ou avec ses parents. Toujours bien habillée. Des cheveux dorés si bien coiffés que même le vent n'osait s'en approcher. Est-ce que j'étais amoureux d'elle ? Je ne saurais le dire. En tout cas, son sourire et son visage innocent me poussaient à aller vers elle. Et ce malgré tous mes serments envers Dieu et l'Église. Alors c'est dans un premier temps après la messe que j'allais à sa rencontre. Ou plutôt qu'elle venait à la mienne. Nous discutions de tout et de rien. Cependant, chacune de nos conversations se clôturait par un sourire. Puis une étreinte. Et au bout de quelques semaines, un baiser. Bien sûr personne n'était au courant. Surtout pas le Père Aldo, qui se chargeait de mon éducation au sein de sa paroisse. Et heureusement que les choses étaient ainsi. Le Père Aldo avait un point commun avec mes parents. Il battait ceux qui quittaient la voie. Ou plutôt il les forçait à se flageller. Quand l'on vivait dans la demeure du Père Aldo, tout devait être parfait. C'était certes un vieil homme, mais il avait une poigne de fer. Personne n'avait assez de cran pour lui tenir tête en face. Moi le premier. Et tant que j'arrivais à voir Eva au moins une fois par semaine, je considérais qu'au moins ma vie n'était pas si mal. Sauf que les choses sont vouées à évoluer. Dans tous les domaines. Ainsi, environ un an après notre rencontre, Eva me fit briser mes vœux le temps d'une nuit. Et étrangement, je n'eus aucun mal à aller à l'encontre de tout ce que l'on avait pu m'apprendre jusque là ! Ce moment en valait la peine. Cette vie en valait la peine. Ou tout du moins, c'était ce que je me disais jusqu'à ce que, deux mois plus tard, le Père Aldo nous surprenne, Eva et moi, en pleins ébats. Mon amante fut contrainte de quitter les lieux dans le plus simple appareil. Je ne la revis plus jamais. Quant à moi, j'avais déjà connaissance de mon sort. Ainsi ne fus-je pas le moins du monde surpris de me retrouver dans un cachot, n'ayant qu'un trou dans le mur pour compter les heures qui passaient. Tout semblait perdu, mais une chose était certaine. Jamais je ne cèderai.
♦ Atto III ♦ Il prigioniero
Des jours, des semaines, des mois, des années. Je suis bien incapable de dire combien de temps j'ai pu passer dans ma cellule. Ou plutôt ma chambre, comme je me suis mis à l'appeler au bout d'un certain temps. Je m'étais tellement accoutumé à l'obscurité qu'au bout d'un moment j'y voyais comme en plein jour ! Je ne savais pas vraiment si je devais m'en réjouir... Tout ce que je sais, c'est que mon premier visiteur, je ne l'ai eu qu'au bout de trois jours passés sans eau ni nourriture. Le Père Aldo. C'est lui qui est venu. Voir son sourire sadique me donna envie de vomir. Mais je n'en fis rien. Il se contenta de poser une assiette et un gobelet par terre. Naturellement, je me jetai sur l'eau croupie et le pain rassi. C'était ignoble et délicieux en même temps. Cela faisait bien trop longtemps que je n'avais rien avalé... Et à peine eus-je achevé mon maigre repas que le Père Aldo me retira assiette et gobelet pour laisser, à la place, un flagelle. Je levai les yeux sur le vieil homme. Il ne dit rien. Il savait que j'étais au courant de ce que je devais faire pour obtenir ma prochaine pitance. Tournant simplement les talons, il s'en alla en fermant la porte. Il me suffisait de prendre le fouet. Il était là. À portée de main. Quelques coups et j'aurais pu sortir. Reprendre ma vie normale au sein de la paroisse. Et ne plus jamais regarder aucune femme sans sentir dans mon dos mes blessures me brûler. Seulement je refusai de me résigner. Après tout, pour une fois j'avais pu être qui je voulais. J'y avais pris goût. Alors attrapant l'instrument de torture, je le jetai violemment contre la porte, avant de retourner me recroqueviller dans un coin sombre, serrant la toge rapiécée qui constituait mon unique protection contre le froid, aux portes de l'hiver. Tous les jours le Père Aldo venait voir si je m'étais châtié. Tous les jours la déception et la colère déformaient son visage. Voyant bien que rien n'y faisait, il fut bien contraint de me donner le minimum vital en nourriture et en eau. Un rat mort une fois par semaine. Un peu d'eau sale que je complétais avec la pluie qui pouvait filtrer par les fissures de ma chambre. Puis vint ce jour, alors qu'à présent le matin au sol je pouvais retrouver du givre brillant doucement sous les quelques rayons froids du soleil qui atteignaient ma demeure, vint ce jour, donc, où je tentai le tout pour le tout. Le Père Aldo entra dans ma chambre pour vérifier mon état. Comme à chaque fois je l'attendais. Mais cette fois-ci, j'avais son arme dans mes mains. Il me sourit donc doucement, pensant sans doute que j'allais m'exécuter devant lui. Je n'en fis rien, me contentant de violemment lui porter un coup de flagelle au visage. Le vieillard au sol, je pris la fuite dans les couloirs sombres. La lumière des torches me faisait mal aux yeux. Au bout de quelques mètres, j'étais perdu. J'errai donc au hasard, espérant voir ma liberté à chaque tournant. Mais je fus bien vite rattrapé par mes geôliers. Un simple coup sur la tête et j'arrêtai de me débattre. C'est dans ma chambre que je me suis réveillé, la jambe droite attachée à une chaine. Le Père Aldo était là, assis, un couteau à la main. Voyant que je reprenais connaissance, il s'approcha de moi, me murmura quelques mots, puis attrapa ma jambe pour m'entailler le mollet de haut en bas. Le sang chaud mouilla ma peau au rythme de mon hurlement de douleur. Le vieil homme se leva et s'en alla, laissant le couteau dans la pièce. Je restai là, pleurant et haletant, pendant plusieurs heures. Ou bien étaient-ce plusieurs jours ? Quoi qu'il en fût, j'avais été contraint de déchirer un bout de ma toge afin de me faire un bandage qui tenait à peine en place. J'allais perdre ou la jambe, ou la vie... Le couteau devait certainement me servir à finir le travail. Et c'est au moment où j'y songeai qu'il pénétra dans ma demeure. Je pensais que le Père Aldo venait ramasser mon cadavre. Il n'en était rien.
♦ Atto IV ♦ L'Angelo
Un homme encapuchonné entra dans ma chambre. Je ne le connaissais pas. Les choses allaient bientôt changer. Tout allait bientôt changer, à vrai dire. L'inconnu s'approcha donc de moi, tout doucement, les mains en l'air. Il se pencha sur ma jambe blessée et examina l'entaille. Quand je grimaçai, il allait plus doucement. Puis je le vis fouiller dans la sacoche qu'il avait en bandoulière, après l'avoir posé à côté de lui. Il en sortit de quoi me soigner. Ou tout du moins nettoyer le sang séché, la crasse, et me faire un bandage digne de ce nom. Et le tout sans prononcer le moindre mot. Alors il s'en alla, sans même que je n'ai pu voir son visage, ou entendre de lui autre chose que le son de sa respiration. Une chose était certaine, cet homme n'avait rien à voir avec le Père Aldo. De près ou de loin. Si bien que je me demandais ce qu'il pouvait faire ici. Et pourquoi il était venu me soigner. Et surtout, qui pouvait-il bien être, nom de Dieu ? Je l'ai su bien assez vite, étant donné qu'il est passé me voir le lendemain. De nouveau, il a regardé ma blessure. Changé mon bandage. Il allait partir, au moment où j'ai attrapé sa toge. Alors, se retournant vers moi, il pencha la tête sur le côté, comme s'il était intrigué. Je lui posais donc plusieurs questions. Retirant sa capuche, il me sourit légèrement, avant de simplement me donner son nom, puis de me laisser seul. Valentino. Suite à cela, je revis Valentino presque tous les jours, sauf quand le Père Aldo passait me voir. Mais il me faisait de moins en moins peur. Mon Ange gardien me donnait de nouveau des repères et prenait soin de moi. C'était un homme dans la trentaine, d'après ce qu'il avait comme connaissances en médecine. Il faisait cependant plus jeune. En tout cas, il était le total opposé du Père Aldo. Et c'est ce qui me donnait constamment envie de le revoir. Rien d'étonnant, dans ces conditions, à ce qu'une nuit, lorsqu'il vint me rendre visite, j'insistai pour le serrer dans mes bras. Uniquement pour le remercier de tout ce qu'il faisait pour moi. Ma jambe allait beaucoup mieux grâce à lui. Bien que je savais que je conserverai durant toute ma vie une longue cicatrice le long de la route empruntée par la lame du Père Aldo. Quoi qu'il en soit, ce soir là, je refusais de laisser Valentino s'en aller. Il resta donc, à ma demande, me prenant dans ses bras. Je m'y sentais en sécurité. Comme si je n'étais pas en prison, mais bel et bien chez moi. Et malgré cette situation pour le moins gênante, d'une certaine façon, j'étais bien loin de m'imaginer la suite des événements. En effet, alors que la nuit était bien entamée, et qu'à chacune de nos expirations, une légère buée se formait devant notre bouche, nous nous sommes un peu plus rapprochés. Ses mains se sont rapidement aventurées partout sur mon corps, tandis que ses lèvres me demandaient de me détendre, passant leur temps à me rassurer. Mais je ne cherchais pas à me débattre. Bien au contraire, à vrai dire, plus Valentino était entreprenant, et plus je me sentais bien. Si bien que pour la première fois depuis des mois, voire des années, j'ai passé une excellente nuit, plus torride que jamais malgré le froid de l'hiver. Avais-je honte de moi suite à cela ? Pas le moins du monde. J'étais heureux. Valentino aussi. À tel point que nous nous mirent bien assez tôt au travail, afin de planifier mon évasion. Notre évasion.
♦ Atto V ♦ Le Tenebre
Je passais encore quelques semaines dans ma chambre, avant que Valentino et moi ne mettions notre plan à exécution. Il était venu me voir au moins trois nuits par semaine, durant lesquelles nous discutions tout en nous réchauffant le corps et le cœur. Le jour J, tout se passa très vite. Mon Ange gardien s'était occupé des quelques prêtres qui gardaient les cellules en ajoutant une petite herbe dans leur verre de vin. Quant au Père Aldo, il était sortit aujourd'hui, afin d'aller faire son discours dans les écoles. Le moment idéal, en somme, pour une évasion. Alors, tout du long, je n'ai pas lâché la main de Valentino. Et tout se déroula sans encombres. J'étais pâle. Amaigri. La lumière du jour me brûlait les yeux. Mais j'étais libre. Frigorifié, mais libre. À demi mort, mais heureux. Cependant, je n'eus pas le temps de profiter tout de suite pleinement de l'air marin de Venise. Mon compagnon m'amena en quatrième vitesse chez un homme. Un peintre dont il était le disciple. L'Église avait placé Valentino à ce poste autant pour surveiller le Maître que pour produire une main habile au service de Dieu. Quoi qu'il en soit, l'artiste nous accueillit, mon Ange et moi. Bien évidemment, je dû éviter de sortir durant quelques semaines, continuant de me cacher en reprenant des forces. Mais au moins j'avais un lit, des vêtements, de la nourriture, et surtout quelqu'un sur qui compter. Nous avions notre petit secret bien gardé, ce qui n'avait de cesse de nous rapprocher. Et quand j'y repense, je me dis que c'était là la meilleure période de ma vie. J'étais moi-même. J'apprenais à peindre la journée. Je me glissait dans les bras d'un homme aimant la nuit. Tout semblait aller pour le mieux. Mais tout a une fin, n'est-ce pas ? La nôtre fut signé par notre Maître. Il décida, une nuit, de nous initier, Valentino et moi, à un culte bien particulier. Sans réellement comprendre la suite d'événements qui m'avait fait en arriver là, j'étais devenu un Vampire. Une créature de la nuit. Mon Ange lui aussi avait subit le même sort. Je me fichais bien de comprendre. L'heure de ma revanche avait sonné. Bien que je supportai tout ceci mieux que mon amant. C'est donc durant la nuit de ma transformation que je retournai dans la paroisse de celui qui m'avait tout pris : le Père Aldo. J'y entrais sans un bruit, passant par les portes dérobées. Je ne sais comment, mais ma nouvelle condition me rendait plus rapide, plus discret, et surtout plus que jamais aux aguets. Ainsi cette nuit vit périr dans le sang de nombreux hommes qui le méritaient. J'avais gardé Aldo pour la fin. Je l'ai torturé dans son propre cachot. Je l'ai forcé à se mutiler, lui faisant miroiter sa survie. Le vieillard manqua à plusieurs reprises de rendre son dernier souffle. Je m'arrangeai pour m'en charger personnellement, dans un bain de sang accompagné des hurlements de ma proie. Et de mes grognements tout droit venus des profondeurs de l'Enfer. Dans lesquelles, je l'espère sincèrement, pourrit à présent le Père Aldo. Le lendemain, je retrouvais Valentino chez nous. J'étais heureux de ce que j'avais accompli. Aucun remord. Seulement un agréable sentiment de soulagement qui me poussait à sourire bêtement en attendant la tombée de la nuit. Malgré tout, mon Ange nocturne semblait différent. Je le laissais en paix, allant dehors à la fin du jour, en me disant que tout ceci devait le perturber et qu'il s'y ferait bien tôt ou tard. Après tout n'étais-je pas là pour lui ? Je partis donc en quête de nourriture, avant de rentrer juste à temps pour ne pas me faire brûler par les désormais terribles rayons du soleil. Du moins pour ma peau. Et pour celle de Valentino. Ainsi donc le retrouvais-je sur le toit de notre maison, attendant le lever du jour. Notre Maître devait être au sous-sol en train de peindre. Je réussis à ramener mon amant en sûreté en me brûlant un peu les poils, mais au moins, nous étions tous les deux en vie. S'en suivit une longue dispute qui me déchira le cœur. Il ne voulait plus vivre. Il voulait partir en regardant une dernière fois le soleil réveiller la population de Venise en se reflétant dans l'eau paisible. Pourquoi ? Car il avait tué toute sa famille pour se nourrir, la première fois. Je ne pus retenir mes propres larmes en voyant les siennes. Mon Ange... Il était brisé. Nous avons donc passé la journée à parler de cet événement. Je le suppliai à genoux de ne pas se laisser tuer. Je n'aurais pas réussi à vivre en le sachant mort. Seulement, mon compagnon, mon sauveur, prit tout de même la décision de partir le plus loin possible. Sans moi. Il avait besoin de solitude. Bien qu'il me jura qu'un jour nous nous reverrions, et que je resterai à jamais dans son cœur, aussi meurtrit puisse-t-il être. Au coucher du soleil, je fis mes adieux à l'homme que j'aimais le plus en ce bas monde. Il ne restait plus que mon Maître. Et moi. Seul dans les ténèbres.
♦ Atto VI ♦ Il triangolo
En quelques semaines, j'étais devenu un excellent peintre. Mon professeur était fier de moi. L'étais-je aussi ? Pas le moins du monde. Je n'en avais rien à faire. Pour moi la peinture n'était qu'un moyen de m'évader. De partir le plus loin possible. De le rejoindre. J'y passais mes journées, et une grande partie de mes nuits. Je ne me nourrissais plus que par nécessité. Je ne dormais plus qu'en m'effondrant sur mon travail. Mon Maître, quant à lui, s'obstinait à m'apprendre tout ce qu'un Vampire devait savoir. Comme si j'en avais quelque chose à foutre... Je ne l'écoutais que d'une oreille, le trouvant ennuyeux. C'était un bon artiste. Une personne à qui, au fond, je tenais beaucoup. Seulement, je n'étais pas dans les bonnes conditions pour le montrer. D'autant plus lorsqu'il me parla de la possibilité de réprimer chez moi toute émotion. Je ne pensais alors plus qu'à cette voie pour moi. J'ai longtemps hésité. Je me suis disputé à plusieurs reprises avec mon professeur. Et finalement je suis parti en claquant la porte, emportant le peu d'affaires que je possédais. Et conservant mes sentiments. Je ne pouvais pas me résoudre à l'oublier. Je l'avais déjà laissé partir. Le perdre définitivement n'était donc pas une option. Je décidais malgré tout de ne plus jamais montrer mes émotions. Sans doute allais-je passer pour un homme arrogant et peu recommandable. Mais c'était peu cher payé. Et bien mieux ainsi. C'est donc sans la moindre hésitation que je pris le premier bateau partant de Venise. Pour aller où ? Je n'en savais rien. Tout ce qui comptait, c'était que je puisse m'en aller. Je me suis donc proposé de travailler dans les cuisines. Au moins je restais confiné le jour. Le navire me largua par la suite en même temps que sa cargaison. Ainsi commençai-je ma vie de nomade. Durant de nombreuses années, j'ai parcouru une partie du monde. Notamment l'Europe. Guettant les conflits, il n'était en rien surprenant de me voir en France à la fin du XVIIIème siècle, ni même faisant partie, par la suite, de l'armée napoléonienne qui se répandait sur le monde à une vitesse folle. Mais bientôt, l'envie de quitter le Vieux Continent devint plus forte que moi. Je fis donc profiter de nombreux navigateurs de mes compétences dans divers domaines. De la cuisine au récurage de la cale, en passant par devenir le jouet d'un équipage possédant des besoins somme toute humains, j'exerçai différents postes, sans jamais me plaindre. Après tout, je n'ai jamais été l'un de ces esclaves que nous transportions aux États-Unis. Bien au contraire, souvent je les surveillais. Et si certains d'entre eux périssaient durant le voyage, ce n'était en aucun cas seulement l’œuvre des mauvaises conditions de traversée de l'Atlantique... Mais passons. Le XXème siècle approchait à grands pas, et le commerce triangulaire dont je faisais partie périssait tout aussi vite. Je me suis donc mis à chercher une plus grande stabilité. Et c'est à Londres que je la trouvais. Je me refusais tout bonnement de remettre les pieds en Italie. À moins qu'il n'y soit. Car malgré les décennies, il hantait encore mes pensées, de jour comme de nuit. J'étais partagé entre ma vie avec lui, ma vie sans lui, et celle que j'aurais pu avoir avoir avec un autre. La stabilité comme je le disais. Voilà ce dont j'avais réellement besoin.
♦ Atto VII ♦ Il guerriero
La Première Guerre mondiale. Pour quelqu'un comme moi, c'était sans aucun doute un conflit inespéré. Pourquoi ? Tout simplement parce que ma condition me le disait. Et que les contraintes de cette dernière étaient telles qu'elles commençaient à me peser. À l'époque, je travaillais dans l'équipe de nuit d'une usine de production d'imprimantes industrielles. Les conditions de travail étaient déplorables. Mais je n'avais pas le choix. Je tenais le coup. Après tout, les travaux nocturnes étaient peu nombreux et j'avais besoin d'un emploi pour vivre. Cependant, je commençais à regretter d'être ce que j'étais. On ne pouvait pas dire que j'avais une vie. Et les petits meurtres que je commettais de temps à autre dans les ruelles sombres de Londres n'étaient plus que des corvées. Alors je décidai d'abandonner mon poste pour m'engager dans l'armée. Enfin... Encore fallait-il qu'un frêle ouvrier tel que moi soit accepté. D'autant plus que je ne savais pas réellement où j'en étais. Cela faisait plus de cent ans que j'avais tué le Père Aldo et quitté l'Italie. Il ne me restait plus de ce temps que mes souvenirs, ma cicatrice, mon âme en peine, et un accent encore très prononcé. Ce n'était pourtant pas cela qui allait m'empêcher de m'engager. Ni même les bureaux de recrutement qui, bien évidemment, étaient tous fermés la nuit. Malgré tout, j'étais déterminé et j'avais un plan. Réduire une armée à néant dans un bain de sang me motivait plus que de raison. Ainsi me suis-je donc glissé, un soir, dans un convoi de volontaires en partance pour la France. Je n'eus pas trop de mal à me cacher lors du voyage jusqu'à la ligne de front. Après tout, je ne bougeai que la nuit, quand tout le monde était endormit. Quoi qu'il en soit, la guerre me revigora. En plus de me rassasier, elle me rappela le doux sentiment de satisfaction lié à la consommation d'une quantité plus qu'importante de sang humain. Ainsi, presque toutes les nuits, parmi les marmitages incessants, on pouvait entendre les hurlements de mes proies, accompagnés de mes feulements effrayants. Je mentirais si je disais que je ne m'étais jamais fais peur à moi-même. Au contraire, bien que sur le moment je me délectai de mes repas, m'en rappeler était une toute autre expérience. Je serais tout de même resté en France si j'avais su ce qui allait se passer. Mais au lieu de cela, mon âme d'artiste se réveilla, me poussant à partir afin de me reposer, le temps que de nouvelles pulsions meurtrières fassent leur apparition. Je suis donc partis avec les Américains dans les années vingt, pour me retrouver à la Nouvelle Orléans. Quel meilleur endroit pour un artiste, après tout ? Lorsque je suis arrivé en ville, je n'avais strictement rien. Quelques Livres. Un ou deux Francs. Et pourtant, en quelques mois, j'ai réussi à devenir le pianiste d'une petite troupe de jazz qui se produisait presque tous les soirs dans divers endroits de la Nouvelle Orléans. Détail intéressant, tous étaient, à mon instar, des Vampires. Mêmes besoins. Mêmes contraintes. Ai-je besoin de préciser que je n'ai eu aucun mal à m'intégrer ? Bien évidemment, je restais sur mes gardes, conservant toujours jalousement mes expériences personnelles. Mais au moins j'avais un emploi. Et je pouvais pratiquer une nouvelle activité qui m'épanouissait. Sans compter sur la nature de mes nouveaux amis et collègues, qui me rendait la tache bien plus aisée. J'avais l'impression d'avoir enfin trouvé ma voie. Je ne pensais plus à mon passé. Et encore moins à lui. Bien qu'il restait ancré dans mon esprit de jour comme de nuit. Sans doute le resterait-il jusqu'à la fin des temps. Quoi qu'il en soit, j'étais bien dans la peau du musicien. Alors j'hésitai, le moment venu, à retourner en Europe pour me repaître du sang des guerriers. Et heureusement pour moi, j'eus assez de temps pour y penser, les États-Unis ne s'étant pas engagés dès le début de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, mon groupe et moi, nous décidâmes en fin de compte d'y aller pour nous amuser un peu. Retour en France, sur le front. En toute discrétion, encore une fois. Et entre amis. Une sorte de séjour touristique, pour nous. Je passerai les détails de nos différents massacres. D'autant plus que certains me donnent encore des hauts le cœur. Je me souviens particulièrement de l'un d'entre eux. Il y avait tellement de sang. Tellement de cris de douleur. Tellement de rage dans nos propres grognements, que nous nous disputâmes nos proies. Pour finir par nous entre-tuer. Heureusement j'ai profité de l'arrivée d'un nouveau groupe de soldats pour prendre la fuite, mal en point. C'est drôle. J'avais des amis, et maintenant je me retrouvais seul. Comme je l'avais toujours été. Ou presque. Seulement, cette fois-ci, rester m'aurait coûté la vie. J'y tenais beaucoup trop. D'autant plus que j'avais décidé de reprendre mes travaux d'artiste. Autant la peinture que la musique. En effet, après cette nuit, durant laquelle j'ai été suffisamment blessé pour plusieurs siècles, je me suis rendus compte que cette vie de Vampire n'était pas pour moi. Pas comme ça. Ceux qui m'accompagnaient étaient des animaux. Moi aussi. Pourtant, je tenais à m'élever. À être plus que cela. J'attendis donc la fin du conflit pour prendre la direction des États-Unis, et ce dès que possible. J'étais déjà allé à New York, une fois. J'avais eu l'occasion d'admirer quelques spectacles à Broadway. Quoi de plus naturel, dans ces conditions, que de m'y diriger dès mon arrivée dans la ville qui ne dort jamais ! L'histoire semblait certes se répéter, seulement, les événements traumatisants pour moi ont tendance à réveiller mon besoin d'expression artistique. Je n'allais pas m'en plaindre, dans la mesure où j'appréciais mes performances. Tout comme mon public.
♦ Atto VIII ♦ Il Santuario
Si on m'avait dit un jour que je ferai des claquettes en chantant sur une scène devant des centaines de personnes, j'aurais sans doute commencé par ne pas comprendre. Puis j'aurais bien rit. Depuis ma cellule, j'étais capable de penser à beaucoup de choses. De m'imaginer ailleurs. Mais ça n'a jamais été pareil que la réalité. En même temps, jamais je n'aurais pu me voir... comme ça. Chapeau melon, costume sur-mesure, chaussures cirées. Je ne me lassai pas de me regarder dans un miroir, et toutes les femmes qui m'entouraient me rappelaient à chaque instant à quel point j'étais beau à leurs yeux. C'était pour le moins agréable. D'autant plus lorsqu'un homme me regardait avec un air intéressé. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'en profitais à chaque fois. En réalité, je laissais une chance à tout le monde. Homme ou femme. Malgré le fait que ces dernières ne voyaient généralement plus le jour se lever. Il suffisait de m'aborder pour que je réponde, charmeur, aux avances. Et lorsque j'étais sur scène, je gardais un éternel sourire éclatant. J'ai rarement été aussi bien quelque part. Je me sentais de nouveau à ma place. En tant que danseur, musicien, voire même l'un des personnages principaux de certains spectacles ! En résumé, je menais la belle vie. Je n'étais pas riche, loin de là. Cependant, j'avais de quoi vivre. Il n'y avait qu'un seul problème. Une seule ombre au tableau. L'immortalité se remarque au bout d'un temps. J'ai dû prétexter un accident pour pouvoir m'arrêter. À mon plus grand regret... Quoi qu'il en soit, j'avais passé les années quarante et cinquante à Broadway. J'en étais déjà comblé. À présent, je devais quitter New York. Ou même les États-Unis. C'était à contrecœur que j'avais laissé les planches derrière moi. Je préférais donc m'en éloigner le plus possible. L'espace de quelques années, tout du moins. J'en profitai donc pour faire un nouveau tour du monde, et peindre encore et toujours au fil de mes voyages. Je m'installais même quelques années en Nouvelle-Zélande. Je vivais à l'écart de la civilisation, explorant le pays. Mais si je parle de celui-ci en particulier, c'est parce que c'est là-bas que j'ai appris à tatouer. Enfin, j'ai commencé là-bas, avant de me perfectionner tout en restant dans cette zone du globe. J'ai eu l'occasion de tatouer quelques surfeurs australiens qui m'apprirent en retour à nager. Et en pleine nuit, ce n'est pas chose aisée... Oui, parce que je ne savais nager jusqu'à lors. Je ne m'en étais jamais vraiment préoccupé, à vrai dire. Enfin bref. Pour en revenir aux tatouages, je me suis longtemps entrainé. Puis j'ai voulu avoir un foyer. Un endroit dans lequel je pourrai tout recommencer. Encore. Un Sanctuaire. Et je voulais le faire dans le pays où je me sentais le mieux. Les États-Unis. Retournant là-bas, j'ai traversé une grande partie du territoire dans une vieille Buick un peu démodée, à la recherche de mon havre de paix. Finalement, j'ai déposé mes valises dans la petite ville de Mystic Falls. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis senti comme... attirer par elle. J'espère simplement, à présent, qu'elle possède un salon de tatouage. Dans le cas contraire, je me sens prêt à ouvrir le mien. De nuit uniquement, cela va de soi.
Milo Sandri
Milou
Avatar : Elbio Bonsaglio Gouttes de sang : 95 Date d'inscription : 08/02/2015 Localisation : Mystic Falls
Dim 8 Fév - 14:56
Ollie
Âge : 18 ans + Comment avez-vous connu le forum? : Par Bastian + Règlement du code: Validé par Baba+ Comment trouvez-vous le forum : Très joli ^^ + Divers Commentaire :
test rp, un minimum de 300 mots est demandé:
Je déteste l'été. J'ai bien conscience que beaucoup le haïssent de part sa chaleur étouffante. Cependant, de mon côté, je le hais car c'est durant cette période que les jours sont les plus longs. Or, nous nous rapprochons actuellement de ce... cataclysme. Et j'hésite entre relativiser en me disant qu'au moins j'ai plus de temps pour peindre, ou bien canaliser cette rage pour la déverser sur mes pauvres proies, une fois le soir venu. Aujourd'hui, j'ai décidé de relativiser. J'ai repéré à midi, sur internet, un salon de tatouages en ville. Enfin, le seul salon de ladite ville, à vrai dire. Il ne s'en est donc pas fallut de bien longtemps avant que je ne me décide à aller y jeter un coup d’œil en début de soirée. Mais encore fallait-il que ce dernier daigne pointer le bout de son sombre nez. Alors, afin de faire passer le temps plus vite, je me suis mis à peindre. Sachant que mon jeune voisin a un petit faible pour moi, ce qui se voit très bien quant il me fixe dans l'ascenseur, je suis allé sonner à sa porte, en l'invitant chez moi afin qu'il pose pour mon tableau. Nu. Autant en profiter un peu au passage.
J'ai donc pu, durant toute cette après-midi, peindre en faisant plus ample connaissance avec mon voisin. Rien de bien fascinant. Seulement la base de toute relation amicale. Bien qu'il semblait très enclin à me raconter toute sa vie tandis que je mélangeais les différentes couleurs sur la toile. Et ce n'est donc qu'au coucher du soleil que mon modèle se rhabilla pour retourner chez lui, un large sourire sur les lèvres. Il me fait bien rire, ce garçon. Quoi qu'il en soit, je prends tout mon temps pour ranger mon matériel dans une pièce dédiée à mon art. Bien que sur le chemin je fasse tomber une partie de mes pinceaux en trébuchant sur un caleçon. Et pas n'importe lequel. Celui de mon voisin. Je remets donc rapidement tout à sa place dans ma réserve, avant de ramasser le vêtement. Je m'apprête à aller le rendre immédiatement à son propriétaire avant de me dire que je ferais mieux de le faire patienter. Il veut jouer avec moi ? Il découvrira suffisamment tôt que je suis bien meilleur que lui.
Enfilant mes chaussures ainsi qu'un long manteau noir m'arrivant aux genoux, je vérifie une dernière fois l'adresse du tatoueur avant de sortir de chez moi, verrouillant ma porte à double tour. Cependant, une fois dans la rue, je me rends compte que j'ai oublié un élément essentiel pour ce que j'ai à faire. Remontant donc à mon appartement, je fouille dans mes tiroirs afin de retrouver mes carnets de croquis ainsi qu'un dossier regroupant des photos de tatouages que j'ai pu réaliser. Je fais le tour de mon appartement, afin d'être sûr et certain, cette fois-ci, de n'avoir rien oublié. Puis je quitte de nouveau mon domicile. Sauf que je croise mon voisin, qui me sourit l'air de rien en me disant qu'il pense avoir égaré quelque chose chez moi. Je lui souris donc, charmeur. Quel fascinant personnage.
" Je pense savoir de quoi il s'agit. Je dois sortir mais je te rendrai ça ce soir quand je serai revenu. À tout à l'heure. "
Sans attendre la moindre réponse, je m'en vais, prenant la direction de ma voiture. Attachant ma ceinture et démarrant le moteur, je pose mes dossiers sur le siège passager et me mets à rouler vers l'adresse du salon de tatouages. J'y arrive en assez peu de temps, trouvant facilement une place pour me garer. Prenant mes affaires, j'entre dans la boutique, vide de tout client. Un homme grand et plutôt musclé est là, en train d'accrocher des dessins sur un mur. M'éclaircissant la voix pour attirer son attention, je lui offre mon plus beau sourire, digne de ma période de comédien à Broadway, tout en tendant une main dans sa direction après m'être approché de quelques pas.
" Bonsoir. Milo Sandri. Je viens pour postuler. Je suis un jeune tatoueur. Et surtout je suis nouveau en ville. Alors j'ai besoin d'un travail. "
Invité
Invité
Dim 8 Fév - 15:03
Bienvenuuuuuuue ! Bonne écriture !
Invité
Invité
Dim 8 Fév - 15:06
Bienvenue parmi nous
bonne chance pour ta fiche
Bastian Nordpol
Hophead Artist
Avatar : Jared Leto Gouttes de sang : 1419 Date d'inscription : 20/08/2014