Métier : Etudiant en Histoire en 1ière année, à l'université de Withmore, et, lorsque je n'ai pas trop de devoirs à faire pour l'uni, j'aide ma grand-mère à tenir sa librairie.
Âge : 25 ans
Origines : Franco-américaines
Orientation sexuelle : Pansexuel
Situation: Célibataire
Date de naissance : 1er janvier 1988
Groupe : Sorciers

Nous avons toujours été des garçons qui avaient du mal à se concentrer, à retenir ce que l'on nous disait, à avoir du mal à comprendre les notions de temps et de ponctualité et à adorer grignoter et faire des bêtises et ce, depuis que nous sommes gamins, bien que Lou ai toujours été un peu plus sage que moi.
Depuis tout petits, également, nous avons toujours essayé de nous influencer l'un l'autre: lui essayait de faire en sorte de m'assagir un peu et moi, j'ai toujours fait en sorte de l'entraîner dans mes idioties. Lorsque nous étions enfants, puis adolescents, j'ai assez régulièrement réussi à entraîner mon frère dans mes pitreries. Avec les années, nous nous sommes pourtant assagis... un peu. D'une certaine façon, nous sommes restés des grands gamins, bien que nous puissions très bien avoir des conversations sérieuses avec autrui.
Nous n'avons qu'une parole et n'aimons pas nous sentir trahis. Nous avons la rancune tenace, malgré les apparences. Enfin, moi plus que Lou. J'ai toujours admiré cette qualité, chez mon frère - enfin, si l'on peut qualifié ceci comme une qualité. Lou a toujours été un peu plus timide que moi et a toujours eu un peu de mal à s’intégrer, à l'inverse de moi qui peux être très sociable.
Nous sommes tous les deux très curieux et aimons en découvrir plus sur le monde, sur ce qui nous entoure et sur ceux qui ont vécu avant nous.

Avec Lou, nous sommes nés vrais jumeaux.
Vrais jumeaux... Donc à peu près mêmes caractères... et à peu près mêmes physiques, à quelques détails près, que ce soit aussi bien du côté de nos caractères que du côté de nos morphologies.

Nous sommes tous les deux roux - alors je vous le dis tout de suite, les clichés sur les roux, on nous les a tous fait et refait et encore refait, donc nous sommes blindés et ils ne nous font plus rien, donc si vous voulez nous blessés, utilisez d'autres choses que notre couleur de cheveux - aux yeux bruns clairs - donc tout le contraire du physique des parfaits petits ariens selon le modèle d'Hitler.
Je crois que nous sommes loin d'être petits - un mètre nonante-et-un (quatre-vingt-onze, en français de France, je crois, mais comme je suis suisse, j'aurais plus tendance à écrire avec des termes français de Suisse qu'avec ceux de France, je m'en excuse d'avance), quand même - et nous ne sommes pas autrement gros... bien que ne sommes pas excessivement maigres non plus. Enfin bref, niveau poids, nous sommes dans la norme, quoi.

J'ai une tâche de naissance qui recouvre une bonne partie de mon omoplate gauche, ce que Lou n'a pas.
Niveau fringues, j'ai toujours adoré porter des habits colorés et excentriques qui ne vont pas toujours ensemble, à l'instar de Lou qui a toujours préféré s'habillé de façon plus sobre et plus simple.

Lou et moi sommes les deuxièmes d'une fratrie de quatre enfants: Théa, née en 1985, moi et Lou, nés en 1988, et Alix, né en 1990.

Mon père, Bartimée Chapelier, est né à Paris, en 1966. Il a toujours aimé bougé et n'a jamais aimé rester longtemps dans la même ville. Aussi loin que je sache, il a toujours travaillé comme artiste dans divers cirques d'Europe.
Avant d'épouser ma mère, il était marié à Désirée, avec qui il a eu Théa, ma demie-sœur. Désirée est décédée dans un accident de la route, quelques mois après la naissance de ma sœur, cette dernière c'est donc assez rapidement orpheline de mère.

Ma mère, Yahaira Andrew-Chapelier, est née en 1968, à Mystic Falls. Elle a toujours aimé la France. En 1986, pour ses dix-huit ans, ses parents lui ont donc offert un voyage au pays de de Gaulle. Elle n'y est jamais repartie, vu qu'elle y a rencontré mon père, après qu'elle soit allée voire une représentation du cirque Arlette Gruss où mon père travaillait, cette année-là.

En 1987, lorsque ma famille a appris que mes parents allaient avoir des jumeaux, il parait que Théa n'a pas arrêté de poser des questions: elle était née toute seule, elle, et elle ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait porter deux bébés dans son ventre.
Quand nous sommes nés, Lou et moi, et que notre père est venu nous voir pour la première à la maternité avec Théa, il parait qu'elle a été très déçue car elle nous trouvait très moches - ma sœur a toujours été très franche, même lorsqu'elle était petite. Malgré tout, elle a toujours été très maternelle, que ce soit avec Lou et moi ou avec Alix, bien qu'elle n'est jamais compris pourquoi, avec mes frères, nous prenions autant de plaisir à faire tourner nos parents en bourrique. Combien est-ce que ces derniers nous ont d'ailleurs dit et redit que nous allions, rien qu'à nous trois, réussir à les rendre chèvre? Enfant, je pensais réellement qu'ils allaient se transformer en chèvre, bien que ça ne m'est jamais empêché de continuer dans mes bêtises. Le fait que mon frère se fasse disputer à ma place, suite à mes clowneries, et vice versa - car même nos parents ont parfois du mal à nous différencier, Lou et moi -, ne m'a jamais non plus empêché de les continuer.

Je crois que ma mère a toujours suivi mon père, dans les cirques où il a travaillé (Knie, Nock, Helvetia, Starlight, en Suisse, Arlette Gruss, le cirque d'hiver de Paris, en France, Bellucci, en Italie, et bien d'autres), nous entraînant dans son sillage.
Malgré mes bêtises et les punitions à répétitions, je garde de bons souvenirs de mon enfance au cirque. Les gens, l'ambiance, l'esprit de famille, ce côté "vendeur de rêves" que j'ai l'impression qu'on a pas ailleurs me manqueraient presque, aujourd'hui, même si, pendant longtemps, je n'ai eu aucun port d'attache nulle part et que, à part mes parents et mes frères et sœur, j'ai rarement pu passer énormément de temps avec les membres de ma famille de sang, comme mes grands-parents.

Avec Lou, Théa et Alix, nous avons toujours grandi dans la magie. Et là, quand je vous dit magie, je ne vous parle pas de la belle et enchanteresse magie du cirque. Non, non! Là, je vous parle de la magie des sorciers. Oui, la magie des sorciers, vous savez? Les sorciers comme Harry Potter et toute la clique, voyez comment?
Nos parents nous ont toujours appris à nous montrer discrets, sur nos "pouvoirs", en public, même si faire un petit tour de magie parfaitement anodin, de temps à autre, à l'intérieur du cirque, lorsque l'on est le fils ou la fille du magicien, ce n'est pas forcément ce qui détonne le plus. Ils nous ont aussi toujours appris le respect de la nature et tout le blabla. Mais quand j'étais ado, tout ça, c'était un peu du charabia et ça ne m'intéressais pas plus que d'apprendre qu'un plus un était égal à deux et à apprendre correctement mon alphabet quand j'étais môme (donc oui, même pour apprendre ne serait-ce que la base des bases de la magie, j'étais insupportable et j'étais incapable de faire semblant de m'y intéresser un minimum, même si aujourd'hui, j'arrive un peu plus à me montrer plus sérieux lorsque l'on me parle magie.

Avec Lou, on aurait pu continuer encore longtemps notre vie de bohème, de villes en villes, de pays en pays, de cirque en cirque, si il y a deux ans, notre grand-père Benito, le père de notre mère, n'avait pas commencé à avoir de sérieux problèmes de santé. Depuis toujours, il tenait une librairie, à Mystic Falls, avec notre grand-mère Celeste, mais avec tous ses problèmes de santé, il ne pouvait plus l'aider à tenir la boutique aussi bien qu'avant et elle ne se sentait pas capable de pouvoir gérer seule et la librairie et son mari. Avec Lou, nous nous sommes alors proposés pour aller les aider. Nous avons donc quitté l'Europe pour l'Amérique dès que nous l'avons pu.
C'est comme ça que nous sommes arrivés à Mystic Falls, cette petite ville avec ses vampires, ses loups-garous, ses hybrides et ses sorciers. Nous la connaissions déjà un peu, cette ville, vu que nous y passions nos vacances, enfants, avec nos parents, notre sœur et notre frère - enfin, quand Théa ne préférait pas aller chez ses grands-parents maternels, en France.

Je me rends bien compte, aujourd'hui, que ça a bien dû soulager grand-mère, les jours où nous lui disions - et que nous lui disons toujours -, Lou et moi, de rester à la maison, avec grand-père, pendant que nous tenions la librairie.
Mais c'était sans compter sur la tête dure de grand-père: il n'a jamais aimé avoir cette impression d'être un "boulet", comme il dit, pour nous. Dans sa jeunesse, il rêvait de faire de grandes études, mais n'a jamais pu, ses parents n'en ayant pas les moyens, il a donc insisté pour qu'avec mon frère, nous ayons en faire. "Vous êtes venus à Mystic Falls pour nous aider, votre grand-mère et moi, à tenir la librairie, lorsque je suis tombé malade et c'est tout à votre honneur, mais vous n'allez pas passer votre vie sans avoir une formation, un diplôme ou quelque chose d'important, entre les mains. Quand, lorsque, avec Celeste, nous ne seront plus là, vous n'allez tout de même pas rester cloîtrer ici, à tenir une simple librairie, si? Oui, je sais, vous allez me dire qu'il y a le cirque, mais si vous veniez à ne plus souhaiter y retourner, vous ferez quoi!? Allez donc à l'université, faire des études, au moins, après, vous pourrez faire autre chose que de tenir une librairie. Et puis, même si après, vous voulez garder la librairie, ça vous fera au moins l'occasion de rencontrer des jeunes de votre âge, plutôt de vieux déchets comme nous!" Nous a-t-il dit, un jour.
Avec Lou, nous avons culpabilisé d'avoir à laisser nos grands-parents gérer seuls la maladie et la librairie, durant la journée. Après en avoir longuement discuté entre nous, nous nous sommes tout de même dit que grand-père avait raison et que nous pouvions très bien commencer des études tout en leur donnant un coup de main. Rien ne nous empêchait de venir les aider à la librairie le samedi ou durant les vacances scolaires. Et à la rentrée dernière, se fut très certainement la première fois que lui et moi avons choisi des options différents: alors que Lou choisissait la littérature, moi, j'ai pris Histoire. C'est, je crois, la première fois que nous passons autant de temps, dans une journée, sans être collé l'un à l'autre, nous qui avions pris l'habitude, depuis notre naissance, de tout faire ensemble. Mais je crois que Lou a toujours été beaucoup plus intéressé par la littérature, Shakespeare et toute la clique, que moi, je n'ai donc pas essayé de le persuadé de faire des études d'Histoire pour que nous soyons ensemble et, de mon côté, la littérature ne m'intéresse pas assez pour que j'en fasse des études.
Pour nous qui avions toujours suivi des cours par correspondance, c'est une nouvelle vie parfaitement normale d'étudiants parfaitement normaux - nous essayons de l'être, du moins - avec ce qui s'apparente le plus à un job d'étudiant normal, qui a commencé. Mais lorsque l'on habite Mystic Falls, la normalité ne dure jamais très longtemps, avec toutes ses créatures surnaturelles qui rôdent...

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L'imagination gouverne le monde." - Napoléon ou le test RP de la mort de Kiki (oui, mes chevilles vont bien, je vous remercie, je comprends vraiment pas pourquoi vous posez la question :