Always and Forever
Ils sont là, tout prêt. Ils vous regardent avec tentation, avec envie, avec avidité de sang, de pouvoirs et de vengeances. Les démons sont là. L'inquiétude augmente d'un cran quand les sorciers découvrent son arrivé. L'ange déchu le plus redouté du monde entier est en marche vers cette ville, vers ce monde. Des rumeurs ? Haha...
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Evénements
C’est une étrange période que nous vivons-là… Une tension semble peser sur la ville de Mystic Falls, et la majorité des gens ne savent même pas pourquoi… La nuit semble s’abattre bien plus tôt qu’à l’ordinaire, il règne une ambiance malsaine, lugubre… Mais les créatures savent ce qui cloche. Les démons sont revenus sur Terre. Ils marchent parmi nous, s’assoient à notre table, mangent avec nous. Mais non contents de profiter de la Terre et de ses occupants, les démons élaborent un plan, une conspiration contre l’Humanité toute entière. Elle est apparue dans les songes des sorciers et des sorcières : Lucifer veut revenir parmi nous. Pour cela, le portail qui mène aux enfers doit être une nouvelle fois ouvert. L’incantation est longue, et puissante. Une nouvelle menace apparaît : les créatures elles-mêmes ! La construction du portail perturbe la magie environnante. Les bagues magiques cessent de fonctionner. Les loups et les hybrides se transforment contre leur volonté. Les vampires semblent pris de frénésie soudaine et meurtrière. Les sorciers perdent subitement leurs pouvoirs. Plus personne n’est en sûreté.

Il reste encore un peu de temps. Du temps pour former une résistance. Pour contrer les forces du mal. Ou tout simplement pour sauver ses proches.Sauf si... Vous désirez son retour.


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 Are My Lover's Sins Mine To Bear ? (PV June)

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Sébastien E. Rossignol
Sébastien E. Rossignol
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Les rues de Mystic Falls étaient désertes à cette heure de la nuit. La pleine lune était encore loin et le Wonderland fêtait sa première année d'ouverture. Beaucoup de gens étaient venus fêter cet anniversaire en costume d'Alice au Pays des Merveilles : des dizaines d'Alices et de Reines de Coeurs, des Lapins Blancs, des Lièvres de Mars... et même quelques Chapeliers Fous. La soirée battait son plein, mais le maître des lieux n'était pas sur place. Il était quelques rues plus loin, dans une ruelle sombre en train de d'embrasser passionnément un beau jeune homme dans le cou, ses mains passées sous sa chemise, griffant et caressant la chair, son bassin se frottant contre celui du jeune homme qu'il tenait plaqué contre le mur. Il avait soif de sang et voulait se trouver un joli « jouet » pour la nuit. Mais l'envie de sang s'était révélée trop impérieuse pour attendre jusqu'à ce qu'ils aient atteint la maison de l'humain. Il refusait cependant de gâcher une aussi jolie victime en se contentant de boire son sang jusqu'à la dernière goutte. Pour lui, les plaisirs de la chair étaient tout aussi importants que la soif de sang. Et puis, il fallait dire que les petits gémissements de désir de son petit « jouet » du soir étaient absolument délicieux.
Après un bon moment à jouer avec sa victime au point de l'avoir totalement sous son emprise, Sébastien, sous prétexte de lui faire un énième baiser dans le cou, planta ses crocs dans la chair tendre et commença à boire le sang chaud et savoureux de sa victime, sans cesser ses caresses sur son corps brûlant de désir. Il pouvait entendre son coeur battre la chamade, sa respiration déjà erratique devenir de plus en plus difficile à mesure que la vie le quittait. Sa victime sembla se rendre compte de ce qu'il se passait, car il se tendit et tenta de se débattre, mais c'était beaucoup trop tard. Le Vampire eut à peine à raffermir sa prise pour l'empêcher de trop se débattre. Il lâcha un instant son cou et l'embrassa tendrement.

- Ne t'inquiète pas, love. Tu ne sentiras bientôt plus rien. Merci pour tout... c'était très agréable... murmura-t-il avant d'aller finir ce qu'il avait commencé.
Quand le jeune humain ferma les yeux et poussa son dernier souffle, l'ancien pirate accompagna le corps à terre, le couvrit de la veste que le pauvre portait en début de soirée et se releva en poussant un long soupir pour essayer de calmer ses sens mis en éveil par les baisers et les caresses. Il leva les yeux au ciel pour observer un instant les étoiles. Cette nuit était fort semblable à celle où il avait tué pour la première fois pour se nourrir. C'était plus de deux siècles auparavant, dans une rue malfamée de Nassau. Sa victime avait été une vieille prostituée créole qui n'avait guère opposé de résistance, mais Dante avait récompensé le nouveau Vampire par une nuit absolument torride et quelques magnifiques présents.
Une voix féminine le sortit de ses souvenirs, ma foi, fort agréable. Il essuya le sang qu'il avait sur les lèvres et se retourna avec un sourire radieux.
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Donovan… Toujours et encore lui. Le plus gros problème dans la vie de la jeune chasseuse. Son époux. Un époux qu’elle avait aimé, autrefois. Mais qui, aujourd’hui, ne signifiait plus rien de tel pour elle. Juste un ennui permanent. Une épine dans son pied. Certes, un moyen de se protéger, de rester en vie malgré les créatures auxquelles elle s’attaquait quasi-quotidiennement. Mais surtout un obstacle. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Elle n’en avait aucune idée. Mais la franco-anglaise savait qu’elle n’aimait plus Donovan. Elle ne ressentait plus pour lui que de la tendresse. Rien de bien suffisant pour continuer à vivre en couple. Et pourtant, c’étaient ce qu’ils faisaient. Comme si de rien était. June le savait : son époux était au courant. Il savait que la brune n’était pas des plus fidèles. Mais il faisait comme si de rien était et la chasseuse se voilait constamment, consciemment la face. Faire comme s’il ne savait rien était plus facile. Elle n’avait pas à se sentir coupable. Pourtant, elle se sentait coupable. Constamment coupable. Totalement coupable. Et, pour se calmer, pour ne pas pêter un câble constamment, à chaque fois qu’elle se trouvait en présence du chasseur, la brune tuait. Elle tuait de sang froid le moindre vampire qu’elle rencontrait, un peu partout en Virginie. La dernière fois, elle était même partie jusqu’en Californie pour une semaine entière. Sans rien dire à Donovan. Elle avait disparue, encore. Il commençait à en avoir l’habitude. Non pas que ça le rassurait. Non pas qu’il fût d’accord. Mais, il n’avait pas le choix. Cette fois, Donovan avait surpris la jeune femme achetant un ticket d’avion pour la France. Sans rien lui dire, elle programmait de partir pour deux mois en France, à la recherche d’un clan ayant un lien avec l’originelle Rebekah Mikaelson. Alors, forcément, le trentenaire avait crié, avait reproché à la jeune femme de le laisser. Rien de plus normal et compréhensible, me direz-vous. Mais, par pour June qui n’avait rien trouvé d’autre à faire que de partir en criant et en claquant la porte, chassant malgré la nuit tombée pour calmer ses nerfs. La voilà donc près du Wonderland, une boîte de nuit placée dans la ville depuis maintenant un an. Devant elle, des gens déguisés pour la soirée d’anniversaire du lieu passaient et lui souriaient. Elle ne leur répondait pas, se contentant de faire les cent pas, attendant de trouver un vampire sur lequel passer ses nerfs. Ce fut en passant devant une ruelle que la brune aperçut enfin ce qu’elle cherchait. Un homme était entrain de couvrir quelque chose d’un long manteau. Enfin…quelqu’un plutôt. Il n’y avait pas en douter : ce ne pouvait être qu’une de ces créatures infernales cherchant à cacher et à se débarasser d’un cadavre trop encombrant. S’emparant d’un pieu dans une main et d’un pistolet à balles de bois dans l’autre, la chasseuse professionnelle s’avança donc dans la ruelle, la crainte totalement absente de ses ressentis. Elle semblait déterminée à tuer celui qui l’avait fait avant elle. Mais avant, elle allait jouer un peu..

- Qui es-tu, vampire ? S’exclama-t-elle, s’accoudant à un pan de mur, attendant une réponse de ce dernier.

Elle plissa les yeux, tentant de voir à qui elle avait affaire. Peut-être le connaissait-elle déjà ? Peut-être était-ce un de ceux qu’elle pourchassait. Il faisait bien trop sombre pour qu’elle puisse le dire.
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Sébastien E. Rossignol
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Tuer ses victimes n'était pas dans la nature de Sébastien. Il n'aimait pas ça, d'abord parce qu'il ne pouvait oublier qu'il avait été humain, lui aussi, et ensuite parce que ce n'était absolument pas pratique : cacher le corps réclamait un trop grand dérangement pour le plaisir que procurait l'absorption de sang. Le jeu n'en valait pas la chandelle. Dans le temps, c'était plus facile pour un Vampire d'être discret ; les gens mouraient pour un rien et la médecine légale n'en était qu'à de vagues et absurdes théories. Et même, il suffisait parfois juste de déposer le corps dans une zone touchée par la peste ou la tuberculose et le corps rejoignait ceux des nombreuses victimes anonymes de ces fléaux. Ah les temps bénis ou la Mort elle-même servait les « enfants de la nuit » !
Mais ce soir-là, la compagnie de ce jeune homme avait été délicieuse, tout comme son sang, et l'ancien pirate était d'humeur prédatrice. Il devait bien avouer qu'il s'était un peu laissé aller, mais il ne le regrettait pas plus que ça, pour le moment. Il n'était pas le gentil Sébastien Rossignol, ce soir-là. Il était le chasseur impitoyable et sensuel, tel le Lestat de Lioncourt d'Anne Rice.


« I'm over it/ You see I'm falling in the vast abyss/Clouded by memories of the past/ At last I see...»

La musique lointaine du Wonderland parvenait à ses oreilles, lui donnant presque envie de danser, seul dans cette ruelle sombre. Il aimait la musique depuis toujours, il avait suivi son évolution depuis le classicisme jusqu'à des musiques bien plus récentes. Certains styles lui déplaisaient particulièrement, mais il en révérait certains autres. Et les chansons du film « La Reine des Damnés » en faisaient partie.
Presque inconsciemment, tandis qu'il faisait face à la jeune femme, il se mit à onduler gracieusement des hanches en fermant les yeux. « Forsaken » avait ce pouvoir sur lui et lui donnait très souvent une irrésistible envie de se coller lascivement à un beau jeune homme qu'il ramènerait très certainement au manoir pour une tout autre sorte de danse. Mais pour le moment, il se contenta de rouvrir les yeux et de sourire à la nouvelle venue. Prenant sa voix la plus traînante et sensuelle, il s'approcha d'elle doucement et dit, dans sa plus belle imitation de Stuart Townsend :

- Je suis le Vampire... Sébastien Esteban Rossignol...
Il y avait un côté très plaisant à énoncer cet état de fait et la réaction de l'interlocuteur était toujours délicieuse.
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La reine des damnés...Sérieusement ?!? Il avait fallu qu’elle tombe sur un vampire cinéphile. Et mélomane aussi sans doute, si elle en croyait ce qu’elle avait vu en arrivant dans la ruelle. En bonne chasseuse, June ressentait un plaisir malsain à regarder des films de vampires ou encore à lire certains bouquins. Dracula restait d’ailleurs son favori. Rien de bien exceptionnel. Mais il était vrai qu’Anne Rice ne se démerdait pas mal non plus. Toutefois, la brune ne put s’attarder longuement sur ses goûts cinématographiques, ni sur l’imitation plutôt réussie du vampire. Le nom énoncé par ce dernier fit écho dans sa tête. Sébastien Esteban Rossignol. Elle avait déjà lu son nom, l’avait déjà entendu prononcer. D’après ses informations, il était le patron de ce night club nommé le Wonderland et le meilleur ami de Katerina Petrova, la bulgare qui la conduirait aux originels. Mais, selon ses souvenirs, ce n’étaient pas là les informations les plus importantes à son sujet. En entendant le nom du susnommé, la chasseuse eut soudainement en tête celui d’un autre vampire : Dante Jonathan Jefferson. Dante, un vampire que June recherche depuis des années, déterminée à trouver celui qui est à la cause de nombreux massacres. Serrant entre ses mains le pieu et le pistolet, la jeune femme se redressa, regardant le vampire de haut en bas. Il était bel homme, pour un vampire. Elle aurait pu être interessée par lui s’il n’appartenait pas à cette race de suceurs de sang. Mais June avait des principes, comme celui de ne pas coucher avec ceux qui tuaient des humains. Les vampires la dégoûtaient. Ils lui donnaient réellement envie de vomir. Et ce Sébastien ne différenciait pas des autres. Un long examen du vampire s’ensuivit. Examen au bout duquel elle décida finalement que le Rossignol n’était pas un si grand danger que cela, du moins pour sa personne. Elle, la chasseuse professionnelle de sang froid, habituée à tuer des vampires, des créatures de la nuit. Elle rangea donc son pieu, n’envisageant nullement un combat au corps à corps. Toutefois, elle garda son pistolet en main. Elle n’était pas idiote non plus. Sur les nerfs suite à la dispute avec Donovan, elle mourrait d’envie de tuer un vampire, histoire de se calmer un peu. Et si elle ne tirait pas au moins une balle ce soir dans la poitrine de ce Sébastien, elle n’en partirait que plus énervée. Mais avant, il fallait se servir du vampire. Après tout, quand elle avait lu le nom de Sébastien et le récapitulatif de son lien avec ce cher Dante, elle n’avait eu qu’une envie : lui faire avouer l’endroit où se cachait le pirate. Ayant entendu que le vampire parlait français et n’ayant rien manqué de son accent créole, la chasseuse de nationalité française eut un petit sourire. Ce fut donc dans sa langue natale qu’elle lui demanda :

- Tu es le…petit ami de Dante Jefferson, c’est bien ça ?
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Sébastien E. Rossignol
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Dante… le nom de son créateur fit perdre son sourire à Sébastien. Excepté celui de sa fille, ce nom était celui qui lui faisait le plus mal. Le pirate avait été son grand amour depuis leur première rencontre, environs deux cent quarante ans auparavant. Il ne pourrait jamais oublier le regard de braise qui l’avait envoûté dans cette taverne bruyante du port de Saint-Denis, la voix douce et chaleureuse, la douceur des caresses et des baisers sur sa gorge, la puissance du désir que le flibustier avait éveillé en lui, le plaisir intense de cette nuit, aujourd’hui lointaine. Depuis cette nuit-là, Sébastien lui avait toujours appartenu. Son cœur n’avait qu’un seul maître et même s’il n’avait jamais été fidèle de corps, la personne qui lui avait toujours donné le plus de plaisir était Dante. Pendant plus d’un siècle, ils avaient vécu comme des rois, que ce soit à bord du Bloody Mary, dans leur maison près de la Place de la Révolution, dans leur château dans les Carpates ou leur manoir près du cimetière de Highgate à Londres. Rien ne semblait pouvoir les atteindre, puisqu’ils étaient tous les deux et qu’ils s’aimaient.
Puis, sans une parole, le pirate était parti dans les jeunes années du vingtième siècle. Comme ça, du jour au lendemain, sans rien expliquer, sans dire au revoir. Rossignol ne se l’expliquait pas. Il en avait été vraiment affecté et, quand Damon l’avait abandonné, lui aussi, il avait failli perdre ce qui lui restait de raison et avait quitté les Etats-Unis. Dante lui manquait tellement que, parfois, il avait l’impression d’étouffer, de mourir lentement car son cœur, n’ayant plus de rythme sur lequel se calquer s’était tout simplement arrêté de battre. Alors il se plongeait plus profondément encore dans la débauche et le travail pour se distraire de cette douleur lancinante. Le Chapelier Fou était né au moment où il avait été privé de son Alice, mais avait triomphé de Sébastien Esteban Rossignol quand le Capitaine Crochet était parti pour le Pays Imaginaire.
Il continua à danser avec grâce et sensualité au son de la musique en regardant la jeune femme. Pourquoi voulait-elle savoir s’il était le petit ami de Dante ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Voulait-elle le tuer ? Après tout, elle avait l’air féroce des chasseurs de Vampires. C’était d’ailleurs étonnant qu’elle ne l’ait pas encore attaqué.

- Je n’aime pas cette appellation. Elle manque tellement de profondeur, de majesté, de romantisme… compagnon, c’est beaucoup mieux. Il y a une certaine poésie à dire compagnon… Ou encore amant… mais plus dans le sens de paramour que de lover. « Paramour »… même l’orthographe est beau… âme-sœur paraît trop fleur bleue pour des Vampires, aujourd’hui… son cher et tendre serait une hypocrisie, car si je suis gentil et doux, je ne suis que moyennement amateur de tendresse dès qu’il s’agit d’amour charnel… il y a tellement d’expressions pour désigner un partenaire d’amour ou de débauche et aucune ne me satisfait pleinement. Et je parle couramment cinq langues… n’est-ce pas infiniment triste ?
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Alors qu’il dansait au milieu de la ruelle, la jeune femme leva les yeux au ciel, poussant un soupir de lassitude. Elle sentait déjà que ça allait être long, qu’il allait rapidement lui taper sur les nerfs. Enfin, plus que le fait de sa nature vampirique ne le faisait déjà. Pourquoi diable était-elle tombée sur lui ce soir-là ? Ce soir précisément où elle n’était pas en état de patienter. Elle se serait parfaitement contentée d’un petit vampire sans importance, un de ceux qu’elle pouvait tuer sans qu’aucun mot ne soit prononcé de la part d’aucun des deux. Un simple suceur de sang dont la mort aurait empli son cœur de joie. Une joie éphémère, certes. Mais, de la joie tout de même. Mais non, il avait fallu que ce soit lui : Sébastien Esteban Rossignol. Un des vampires les plus importants dans les plans du couple Dark. Un vampire en lien avec beaucoup d’autres. Un vampire plutôt âgé qui avait vécu. Un de ceux qui savent des choses. Un vampire lié à Katerina Petrova, Damon Salvatore et Dante Jefferson, entre autres. Lui, elle ne pouvait décidément pas le tuer sans paroles. Comme elle ne pouvait pas se contenter de tourner les talons pour remettre leur discussion à une prochaine fois. Un regard vers la victime gisant au sol l’emplit de frissons. Rien que pour cet homme, le vampire n’allait pas s’en sortir sans avoir au moins une balle dans son corps. Mais, pas de suite. Il fallait attendre un peu. Même si le doigt de la chasseuse semblait réellement impatient d’appuyer sur la gâchette. Le discours qui suivit arracha un nouveau soupir à la française. Elle était fatiguée et, qui plus est, n’avait que très peu – voire aucune – envie d’entendre parler d’amour. Pas alors que sa vie amoureuse à elle oscillait entre folie et chaos. Excédée, elle le laissa toutefois finir son discours, se rapprochant de lui avant de l’attraper par la gorge et de le plaquer contre un mur, le pistolet contre sa poitrine. Un geste suicidaire, elle en était consciente. Mais, elle n’était vraiment vraiment vraiment pas d’humeur à patienter plus encore.

- Je me contrefous de la façon dont tu l’appelles. Tu pourrais être sa putain personnelle que ça ne changerait rien pour moi. Je ne veux pas savoir combien de fois tu as baisé avec lui ou le nombre d’années que vous avez passé ensemble. Je veux juste que tu me dises où est ce connard de vampire !

June était vulgaire, mais peu lui importait. A vrai dire, ce n’était pas devant cette créature démoniaque qu’elle allait faire attention à son langage. Il ne le méritait pas vraiment. Consciente toutefois que le menacer de son arme n’était pas la meilleure chose à faire pour obtenir des réponses, elle décolla le fusil de son pistolet de la poitrine du vampire, laissant son bras tomber le long de son corps. Sa main sur sa gorge se resserra un peu, bien qu’elle sache ce geste sans réel effet, les vampires n’ayant aucun besoin de respirer pour vivre. Son regard plongé dans celui de la créature était clairement assassin. Elle lui cracha presque au visage, avec toute la haine ressentie pour ceux de sa race :

- Et tu as intérêt à me répondre vite. Parce que je ne serais pas gentille bien longtemps…
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Sébastien E. Rossignol
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Sébastien avait de nombreux défauts. Il était impulsif, souvent cruel, particulièrement instable, peut-être même un peu lâche. Cela, il en avait bien conscience et il savait très bien qu’il ne pourrait jamais vaincre totalement ses vieux démons. Il était un monstre aux yeux de la nature et des Hommes. Un monstre parmi les monstres, puisque contrairement à certains de ses « frères » Vampires, il aimait boire le sang « à la source ». Qui aurait pu l’en blâmer ? Pendant près d’un siècle et demi, il n’avait connu que ça et il se targuait d’avoir un palais fin et délicat. Bien entendu, il avait essayé le sang d’animal et le sang en poche – dont il gardait une réserve dans sa cave, dans le cas où il devrait faire profil bas. Ces deux alternatives lui avaient l’effet de fast-food ou de rations de survie. Il était un enfant de la nuit, un démon à visage d’ange, et ceux qui avaient lancés cette malédiction avaient décidé qu’en tant que tel, il devait boire du sang pour survivre. Alors pourquoi se serait-il contenté de survivre par ce sang bestial, sans raffinement, ou ce fluide maintenu liquide par des produits chimiques au goût d’hôpital ? Comme son cher Dante le lui avait dit, « les humains se nourrissent d'animaux depuis des millénaires. Pourquoi devrions-nous nous priver de faire pareil avec eux ? Ils ne sont pas plus dommages que le petit agneau qui se trouve dans leurs assiettes lors des fêtes. ». Le sang humain, bu à la source, l’avait toujours enivré plus sûrement que n’importe quelle liqueur, sans pour autant altérer sa lucidité. L’ivresse de serrer un corps contre le sien, l’intimité presque sensuelle de la morsure, la musique des battements de cœur, la chaleur du sang coulant dans sa gorge, tout cela lui procurait un plaisir comparable à celui d’un acte passionnément charnel avec son capitaine.
Oui, Sébastien avait d’innombrables défauts. Mais la traîtrise n’en faisait pas partie. Quand la jeune chasseresse lui dit qu’elle voulait savoir où Dante était, les yeux du Vampires devinrent noirs et, en un instant, il saisit le poignet de June et la força à le lâcher avant de passer derrière elle en vitesse vampirique.

- Je n’ai jamais « baisé » avec lui. Nous avons fait l’amour pendant plus d’un siècle, mais nous n’avons jamais baisé. Il y a une nuance, même si je doute que tu puisses saisir la différence…
Il retourna vers le cadavre de son petit amusement du soir et le regarda un instant avec mépris avant de se remettre à danser sensuellement en fermant les yeux. Puis il se retourna vers June avec un certain ennui dans le regard.
- Et si j’avais la moindre idée d’où il était, non seulement, je ne te le dirais jamais, mais surtout, ma belle, nous n’aurions pas cette conversation. Pourquoi perdre mon temps avec des humains pathétiques, quand je pourrais jouir d’un plaisir passionnément charnel avec l’homme que j’aime depuis que j’ai posé les yeux sur lui pour la toute première fois ? Et crois-moi, je préférerais mille fois être dans ses bras en ce moment. Non pas que ta compagnie soit mauvaise, mais j’ai toujours trouvé les chasseurs d’un ennui mortel. Je n’aime pas les chevaliers dans leur armure scintillante… particulièrement quand ils ne font que répéter par cœur une leçon qu’ils ont apprise…
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Le regard soudainement noir du vampire la paralysa un instant de peur. Elle n’en avait jamais vu encore de semblables. Le vampire semblait animer par une sorte de folie, comme soudainement possédé par un être démoniaque, une créature des profondeurs de l’Enfer. Elle ne sentit même pas sa prise sur son poignet quand il détacha sa main de sa gorge. En temps normal, elle lui aurait fait vite lâcher sa prise, ne supportant pas le contact avec un vampire. Mais là, aucune réaction ne vint. Elle restait fixée sur ces iris noirs qui l’effrayaient et la fascinaient à la fois. Elle manqua même de lâcher son arme à feu qui, heureusement, resta bien positionnée dans son poing clos, le long de sa jambe. Ce fut alors qu’il disparut de sa vue à vitesse vampirique qu’elle réagit à nouveau, prise soudainement d’un frisson alors qu’elle se rendit compte qu’il l’avait touchée. Elle sentait la présence de Sébastien dans son dos et cela l’horripilait. Elle déglutit, frisonna une fois encore. Cela faisait longtemps que June ne s’était pas retrouvée dans pareille situation. Les derniers vampires auxquels la brune avait eu à faire étaient de jeunes vampires sans grand intêrét qu’elle avait troués de plusieurs balles avant qu’ils aient pu dire le moindre mot ou esquisser le moindre geste. Elle s’était défoulée sur eux, vidant son chargeur comme elle aurait aimé pouvoir le vider sur Donovan. A chaque fois, c’était le visage de son époux qu’elle voyait sur ces créatures de la nuit. Donovan…pourquoi ne comprenait-il pas qu’elle ne l’aimait plus ? Il disait vouloir le bonheur de son épouse. Et bien, qu’il la laisse divorcer et aller avec Justin. Avec lui, elle était heureuse. Ce soir-là encore, elle s’était engueulée avec son mari. Mais, malgré le fait qu’elle essayait de le voir, elle ne parvint pas à visualiser le visage de Donovan en face d’elle. Il n’y en avait qu’un : celui de Sébastien Rossignol. Elle ne dit pas un mot à la remarque du vampire, se contentant de serrer un peu plus les poings. Elle ne voulait pas lui répondre, ne voulait pas péter un câble en sa présence. Elle ne voulait pas que ce vampire sache quelles étaient ses faiblesses. Toutefois, elle qui ne savait rester silencieuse lâcha un sec :

- Tant mieux pour toi !

Que pouvait-elle dire d’autre, après tout ? Elle fit un demi-tour pour voir le vampire s’enfoncer un peu plus dans la noirceur de la ruelle. Un court instant, elle eut envie de brandir son flingue et de tirer une balle. Mais, elle savait qu’elle ne pourrait jamais le toucher mortellement alors qu’il lui tournait le dos. Et elle ne voulait pas l’énerver plus encore, commençant à craindre ce vampire. Pourquoi n’était-elle pas dans l’avion pour Paris en cet instant même ? Pourquoi n’était-elle pas entrain de chercher l’homme que les papiers officiels disaient être son frère ? Pourquoi avait-il fallu que Donovan se mêle de tout encore une fois ? Elle le regarda danser sans bouger de sa place. Alors que son instinct lui hurlait de s’enfuir, lui disait qu’elle s’occuperait de ce vampire plus tard, elle ne l’écoutait pas et restait plantée là, attendant qu’il lui dise quelque chose. Un seul mouvement fut esquissé et elle remplaça le flingue par une dague dont la lame était trempée dans la verveine. Pour utiliser cette arme, il faudrait passer au corps à corps, aussi dangeureux que cela puisse être. Mais, elle n’allait pas hésiter une seule seconde. Elle planterait l’arme dans le corps du vampire à un moment donné, juste avant de lui asséner le coup de grâce : un pieu dans le cœur. Elle se le jura, se promit de réussir. Elle était June Maxime Dark. Et June Maxime Dark ne perdait jamais contre les vampires. Il se tourna enfin vers elle, parla à nouveau. June se contenta de le fixer, de l’écouter sans dire un mot, sans faire un geste, à nouveau. Une véritable statue. Lorsqu’il parla d’amour, le cœur de la française se serra dans sa poitrine. Elle pouvait comprendre cette envie du vampire de sentir contre lui l’homme qu’il aimait. Elle aussi ne rêvait que de cela : pouvoir avoir un autre de ces délicieux instants charnels avec Justin. Elle se retint de baisser les yeux, de se pincer les lèvres. Non, il ne fallait montrer aucun signe de faiblesse, quelqu’elle soit. La dernière chose que dit le vampire réussit toutefois à faire réagir physiquement la jeune femme. Oh non ! elle n’était pas un chevalier dans son armure scintillante. Bien au contraire…Et ce qu’elle disait ou faisait n’était nullement le fruit d’une leçon apprise par cœur, mais plutôt l’engendrement d’une blessure qui ne pourrait jamais se guérir. S’avançant à nouveau vers le vampire, elle se plaça face à lui, séparée de son contact par quelques petites dizaines de centimètres seulement.

- Je ne suis pas un chevalier en armure blanche. J’ai plus de faces d’ombres que tu ne pourrais le croire, vampire ! Je suis un être plus dangereux que tu ne te l’imagines.

Elle resserra la prise de sa main sur le manche de la dague.

- Quand à la leçon apprise par cœur… ma haine pour les vampires vient plutôt du fait que j’ai vu mes parents se faire massacrer sous mes yeux par l’un d’entre eux. Et qu’en plusieurs années de chasse, j’ai été témoin de suffisamment d’atrocités pour décider que je ne pourrais jamais arrêter de traquer les buveurs de sang, même après avoir finalement tuer, déchiqueter le connard qui m’a rendue orpheline.

L’espace d’un court instant, elle réfléchit. L’envie de lui planter la dague dans le ventre était présante. Elle en mourrait d’envie. Mais, elle sentait qu’elle aurait beaucoup à tirer de lui ce soir-là. Il lui faudrait encore être patiente. Alors, elle se contenta d’un coup de genou dans les parties avant de reculer d’un bon mètre, regardant la créature avec dédain.

- Pour que tu saches le nom de celle qui vous tuera, toi et ton mec…je suis June Maxime Dark.
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Sébastien E. Rossignol
Sébastien E. Rossignol
It's a Very Very Mad World...
Avatar : Sebastian Stan
Gouttes de sang : 101
Date d'inscription : 12/03/2013
Age : 32
Localisation : Derrière toi... ou dans les bras de mon beau Dante...

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Sébastien n’était pas du genre à se formaliser pour une blessure ou même pour un coup. Il avait été pirate et en ce temps-là, les blessures étaient son lot quotidien. C’était même à cause de l’une d’elle qu’il était devenu une créature de la nuit. La douleur physique n’était rien de bien terrible pour lui, au contraire, parfois elle lui permettait d’éclipser brièvement sa souffrance psychique. Combien de fois Raphaëlle avait dû l’enfermer dans la cave pour éviter qu’il ne se laisse consumer par les rayons du soleil qui se glissait parfois dans le salon par l’interstice des lourds rideaux ?
Ce ne fut donc pas le coup dans les parties qui provoqua le dangereux changement dans l’attitude de Sébastien. Son regard totalement noir se fit absolument glacial et son visage se fendit d’un sourire dément. La chasseresse venait de menacer la vie de son amour et elle allait amèrement le regretter.

- June Maxime Dark… June M. Dark… June Dark… Comment préfères-tu qu’on t’appelle ? Que je sache quel nom écrire avec tes tripes ?...
Une fois la douleur devenue tolérable, il se releva et fonça sur elle en vitesse vampirique, tous crocs sortis. Il la plaqua contre un mur, les deux mains immobilisées au-dessus de sa tête, et se mit à l’observer avec un calme terrifiant. Même si ses crocs étaient sortis, il ne paraissait pas en colère, juste infiniment ennuyé. Il serra les poignets de la jeune femme entre ses mains jusqu’à entendre un petit craquement.
- Ecoute-moi très attentivement, June Maxime Dark, car je ne me répéterai pas : si tu touches au moindre cheveu de Dante, il n’y aura nul océan, nulle montagne, nul crevasse qui m’empêchera de te retrouver et de découper en morceaux de façon extrêmement lente et infiniment douloureuse. Et crois-moi que je le ferai sans la moindre hésitation. J’ai tout le temps du monde…
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Ok, peut-être bien que le coup dans les parties n'était pas la meilleure chose à faire… June allait le regretter, elle le sentait. Ou peut-être était-ce la menace envers Dante qui mettait le vampire dans cet état. Dans tous les cas, il faisait peur, c'était certain. En voyant le regard du vampire s'assombrir jusqu'à n'avoir plus rien d'humain et son visage se fendre d'un sourire de taré, la brune se demandât si elle ne ferait pas mieux de fuir dans l'instant. Mais la française était quelque peu suicidaire – d'après certains, en tout cas – et elle resta donc devant lui, persuadée qu'elle pourrait se débarrasser du vampire. Et même si elle n'était pas partie pour le tuer, peut-être le faudrait-il quand même. Enfin, c'était ce qu'elle pensait. La réalité allait démontrer qu'elle n'aurait sans doute même pas l’occasion d'essayer. Fallait tenter avant, darling ! Elle n'eut même pas le temps de rire devant la première question du vampire que déjà elle se sentait plaquée contre le mur violemment, ses poignets serrés au dessus de sa tête par la main de Sébastien. Gémissant de douleur tant son dos la lançait et tant la douleur sur ses poignets s'accentuait, elle cria :

- Mais t'es quel genre de taré, toi ?

Toutefois, elle ravala aussitôt après sa salive, déstabilisée et peu à l'aise devant la manière dont il la regardait. Les crocs sortis du vampire ne laissait rien envisager de bon. Elle pinça les lèvres, regarda le vampire fixement, mais très calmement. Même si, à l'intérieur, elle hurlait de peur. Bon, peut-être était-ce mal parti pour tuer le vampire. Avec les mains prises, ce n'était pas vraiment aisé. Et lui redonner un coup de genou pour qu'il la lâche n'était clairement pas une bonne idée. Levant les yeux au ciel pour elle-même, June grogna quand ses poignets craquèrent, sentant que les os venaient d'être cassés. Une douleur lancinante s'empara d'elle, mais elle ne hurla pas. Elle ne voulait pas faire ce plaisir à ce connard de vampire face à elle. Elle avait tellement mal qu'elle voulait hurler. Ses bras tirés, les muscles étaient entrain de la brûler. La prise du vampire sur ses poignets brisés était douloureuse. Mais, Sébastien n'obtint d'elle qu'un grimaçement et des gémissements de douleur. Entendant les mots du suceur de sang, la française grogna. Avait-elle peur de lui et de ses mots ? Oui. Bien sûr que oui. Mais ça n'empêchait pas qu'elle tuerait Dante si elle le voulait. Il n'avait pas à lui donner d'ordres. Bougeant ses mains le plus possible pour tenter de faire lâcher le vampire, elle cria cette fois-ci. Le regardant avec haine, June dit froidement :

- Et ben, prépares tes ustensiles, darling. Parce que je comptes le tuer, peu importe tes menaces. Et je te tuerais aussi, pauvre con.
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Sébastien E. Rossignol
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- Mais t'es quel genre de taré, toi ?
C’était une excellente question et un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de Sébastien. Quand il s’agissait des gens qu’il aimait, l’ancien pirate pouvait être extrêmement dangereux. Il se fichait bien de ce qui pouvait lui arriver, mais ses proches étaient sacrés à ses yeux. Personne ne touchait à ses proches et s’en tirait sans une égratignure. N’eût été sa peur qu’Alice le rejette s’il faisait du mal à sa mère adoptive, Morgane ne serait guère plus qu’un mauvais souvenir.
- La folie ? Si c’est folie que de vouloir protéger les êtres que l’on aime, alors tu n’as aucune idée de ce qu’il pourrait advenir de toi. Tu ne sauras jamais rien de la vraie folie avant que je te la montre. Touche un seul cheveu de Dante et je te promets que je traquerai et tuerai chaque personne qui t’est proche et je te laisserai les regarder souffrir à un point que tu ne pourrais qu’imaginer dans tes cauchemars les plus sombres.
Après avoir chuchoté cette dernière phrase à l’oreille de la chasseresse, il serra ses poignets fracturés et la laissa retomber sur le sol avant de partir en vitesse vampirique jusqu’à son manoir. Une fois chez lui, il appela son barman pour lui dire qu’il avait dû partir précipitamment et qu’il le chargeait de faire tourner la boutique en son absence. Afin de se détendre, il alla s’asseoir au piano et se mit à jouer un morceau calme et serein avec un verre de vieux rhum. Il finit par se calmer légèrement, mais le seul regret qu’il avait était d’avoir tué sa victime lors de son « repas ». Les menaces de cette June avaient réveillé l’animal qui sommeillait en lui et il n’allait certainement pas hésiter à mettre ses menaces à exécution. Dante était, avec Alice, la seule chose qui retenait Sébastien sur cette Terre ; s’il venait à mourir, le Créole n’aurait strictement plus rien à perdre. Et la folie qui le consumerait serait terrifiante….
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 Are My Lover's Sins Mine To Bear ? (PV June)

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