Métier : Vendeuse dans un magasin agro alimentaire
Âge : 24 ans
Origines : Française et Russe
Orientation sexuelle : Est attirée par les hommes mais ne s'est jamais donnée
Situation: Célibataire
Date de naissance : 12 janvier 1988
Groupe : Loup-Garou

Je suis une jeune louve qui ne connait pas encore très bien ses pouvoirs et ce que sa condition peut entrainer. La vie a plutôt été clémente ces temps, j'ai trouvé une meute facilement, un petit boulot au supermarché de la ville comme caissière. On peut dire que je me suis intégré dans la masse sans vouloir en ressortir, je cherche juste à me fondre dans ce que l'on peut appeler le commun des mortels.

La découverte de mes pouvoirs et de ma vraie nature fut un choc pour moi, d'ailleurs il arrive encore de me réveiller la nuit et de croire que ce n'était qu'un cauchemar. À voir ma faible constitution, vous pensez bien que je n'ai pas voulu tuer cette personne, cet événement est d'ailleurs toujours une brèche ouverte qui m'est terriblement difficile à supporter, comme si l'on remuait un couteau constemment dans une plaie. Je revois encore et encore son visage déformé, j'entends encore son cri perforer la nuit.

Mon travail ne me demande pas de beaucoup penser alors quand j'ai un peu de temps libre derrière ma caisse, j'entraine des langues pour garder une activité intellectuelle moindre. En Russie, dans mon pays, je n'ai pas pu avoir accès à une scolarité "normale" ce qui a fait de moi une enfant retardée, cependant j'ai réussi à rattraper ce manque par des heure et des heures de travail. Étant fonceuse, je prévois même de prendre des cours à l'université le soir pour avoir des papiers valables ici aux États-Unis en marketing et management.

Ceux qui on pu jouer de moi diront sûrement que je suis naïve et facile mais aucun d'entre eux n'a réussi à m'enroler dans une relation car les hommes me font peur dès qu'ils se montrent trop proches, sûrement à cause de ce qu'il s'est passé il y a quelques semaines.

D'une petite taille moyenne, je prône les talonnettes afin de gagner quelques centimètres et d'allonger ma silhouette. Je n'ai jamais porté de talons car j'ai peur de me faire une entorse au vu de la finesse de mes chevilles. Je porte habituellement des collant opaques et une jupe qui descend en dessous du genoux, le tout agréé par un chemisier et un blazer qui date de quelques années déjà.

Mon teint est presque porcelaine, ce que je dois à mes origines russes, cependant je triche souvent en le couvrant d'un fond légèrement plus foncé ou en rougissant mes pommettes. J'aime surligner mes yeux d'un léger trait d'eyeliner et tailler mon regard avec un mascara noir bon marché afin de marquer plus mes lèvres sans avoir l'air d'une catin.

Malgré ma finesse, mon corps est doté de légères courbes féminines, bien que discrètes... Une belle poitrine doit tenir dans une main masculine disait ma mère. Comme vous avez pu le comprendre, je n'ai jamais eu de rapport avec les hommes, d'ailleurs je suis assez pudique avec ces derniers.

Je possède deux perles saphirs qui me servent d'yeux, du genre à sonder une âme. Cependant, ils expriment plus une pureté d'après ce que disent mes amis. Mes lèvres sont bien en forme, pulpeuses, raison du pourquoi j'aime les mettre en valeur. Sur le bout de mon nez aquilin trône également un petit grain de beauté que je tente de cacher.

Pour ce qui est de ma tenue de travail, elle est constituée d'un ensemble à carreaux tout ce qui est des plus banal agrémenté d'une salopette verte. Le règlement nous demande également d'attacher nos cheveux, c'est la raison pour laquelle je me fais un chignon assez conséquent au vu de leur longueur.

Cela aurait pu commencer par un "Il était une fois" et se terminer par un "Ils furent heureux et eurent pleins d'enfants" cependant ce n'est pas le cas car c'est mon histoire, celle d'une jeune Franco-russe peu élevée arrivée aux États-Unis qui se découvre loup-garou. Beaucoup d'informations en seulement quelques mots non ? Laissez-moi vous raconter tout cela avec un peu plus de détails, mais ne vous attendez pas à un compte de fée...

Je naquis donc en France, suite à l'union de mon père, Jean, et de ma mère, Olga. Cependant mon père perdit son travail et à la place de rester dans le pays de Molière, nous partîmes alors pour la Russie, plus spécifiquement la Sibérie afin de rejoindre la région natale de ma génitrice. Tout ce dont je me souvins de cette époque était la neige, et une vieille ferme éloignée de tout, le blanc à des kilomètres aux alentours, le vide, éloigné de tout ! Inutile de vous dire que j'ai été illettrée jusqu'à l'adolescence, quand la ferme brûla. Nous dûmes alors à nouveau partir, et cette fois nous nous dirigeâmes vers Moscou, la capitale. Bien sûr rien de bien clinquant au vu des pauvres économies de mes parents, un ridicule appartement dans la banlieue.

Le chemin de la vie est construit par les choix que l'on prend, et le prochain qui allait être pris par mon père allait changer notre vie : jouer à la loterie. Le plus gros gain jamais gagné dans le pays de Staline, le plus gros gain jamais gagné en Europe ! La folie est vite venue s'installer dans notre quotidien. Tout cet argent était à nous, une somme tellement grande qu'elle en était dérisoire. Très vite mon placard sous les escaliers s'est transformé en chambre aussi grande que notre ancien appartement, en plus d'avoir un dressing avec des robes à des prix avoisinant le loyer annuel de notre vieille ferme. Ce fut le début de la belle vie, des belles robes et surtout de l'éducation. L'anglais, les mathématiques, le marketing. Tout cela dura quatre ans, mais comme tout le monde le sait, chaque bonne chose a une fin.

Cette fin se passa un beau jour de septembre, un jour ensoleillé qui avait bien commencé. Un crissement de pneu retentit avant que je n'entende des cris et la porte d'entrée claquer. La suite se passa plus rapidement qu'un clin d'oeil. Tout ce dont je me souvins était des coups de feu, l'étreinte de la main de mon père autour de mon bras. Le lendemain, je me réveillais ans l'avion en direction des États-Unis. J'appris plus tard que mon père avait investi dans une entreprise de la mafia et qu'un engrenage en avait tourné un autre et ainsi de suite. La roue avait tourné et nous étions maintenant expatriés et pauvres à nouveau.

Nous nous retrouvions dans une petite ville perdue des États-Unis, Mystic Falls. Le trou du cul du monde mais ici je me sentais sûre et je me sentais capable de commencer une nouvelle vie. Alors je me suis mise à chercher un travail. Rapidement un supermarché me contacta et une semaine plus tard je me retrouvais derrière la caisse à encaisser des gens que je ne connaissais pas.

Ma vie prit un tournant à cause d'une simple chandelle. Une pauvre bougie que j'ai eu le malheur de laisser allumé, un simple bougie qui alluma un incendie lors d'une nuit couverte par un ciel noir. Les cris de mes parents me réveillèrent et ma première bouffée d'air fut de la fumée, ce qui faillit m'étouffer. J'eus la chance de pouvoir me défenestrer, ce qui ne fut pas le cas du reste de ma famille. Les flammes ravageaient les derniers murs de ma fragile vie. Tout partait dans un nuage sombre sans que je ne puisse rien faire à part crier et pleurer. Les pompiers arrivèrent, mais trop tard, les cris strident de mes parents s'étaient déjà éteints et cela à cause de moi.

Cela activa mon gêne, une partie de moi que je ne connaissais même pas. Je vécus une pleine Lune sans comprendre ce qui m'arriva, et à mon réveil je n'avais qu'une seule envie : mourir. Le destin s'abattait sur moi, jusqu'à ce que je fis la rencontre qui allait tout changer : celle avec Evan. Ce dernier me sauva, sauva ma pureté et m'amena dans ce qui allait être ma nouvelle famille : la meute Migina. Je me retrouvais alors avec cet homme aux cheveux longs et blonds devant cette grande porte en bois, la boule au ventre.

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