Métier : Artiste
Âge : 27 ans
Origines : Américaines et françaises
Orientation sexuelle : Bisexuel
Situation: Célibatiare
Date de naissance : 27 juin 1985
Groupe : Humain

Vous décrire mon esprit ? Putain, vous êtes quasiment suicidaires… Mais vu qu’à voir par ici c’est une règle je vais m’y atteler au risque de ne pas pouvoir être connu de tous, et ça ça serait vraiment dommage ! Vous avez déjà vu une explosion nucléaire ? Et ben c’est l’intérieur de ma caboche ! Inutile de vous décrire tous ce qui s’y passe car ce n’est juste pas faisable… Et je vous épargne des détails qui pourraient vous rendre aussi mauvais. Mais je vis de cette salope de combustion atomique qui se consomme dans ma tête, je dépends de cette création, de cette imagination qui sont autant nécessaire pour moi que l’eau… la bouffe… ou la drogue ! Je ne suis pas comme ces clochards qui trainent dans les rues, non, mais je l’ai été et je ne m’en cache pas. La merde, je l’ai eu jusqu’au-dessous des narines, et pendant plusieurs mois, voir plusieurs années. Je vis de mes impulsions artistiques, je m’exprime par l’art, sous toutes ses formes. Peinture, chant, danse, sculpture mais je ne crois pas qu’il soit donné à tout être normalement constitué de pouvoir savourer mes œuvres jusqu’au bout.

Indépendant, colérique, lunatique, arrogant… Tels sont mes défauts, et j’en loupe encore sûrement la moitié mais je n’ai pas l’habitude de faire une introspection sur moi-même au risque de littéralement imploser. Peut-être que je le ferai le jour de mes trente-six ans, pour mourir au même âge que le Christ, laissant derrière moi tant d’œuvre jamais terminées. Je passe du jour à la nuit pour n’importe quelle raison, un seul mot peut me faire virer de caractère et développer une facette de ma personnalité que je n’ai pas forcément l’habitude de montrer. Je suis du genre perfectionniste, il parait que c’est fréquent chez les artistes qui n’apprécient jamais le résultat de leurs œuvres, mais ce n’est pas vrai, ce n’est pas mon cas ! Je suis souvent ravis de ce que je fais, et même des fois j’en bande ! Mais passons cette image qui doit travailler votre esprit plus qu’autre chose.

Une personne difficile, bourrée de défauts, oui je le suis ! Mais j’ai aussi mes qualités. Je suis très fidèle, sans compter mon épanouissement sexuel à bon entendeur… Jamais je ne trahirais un ami. La confiance est quelque chose que je livre facilement, peut-être trop facilement ! Et c’est d’ailleurs sûrement à cause de ça que j’ai fini dans un merdier profond que vous ne voulez pas connaître. Ma gentillesse me perdra un beau jour m’a-t-on dit, mais je ne peux pas faire autrement, je suis né comme ça. J’ai toujours cru aux énergies et tout ce qui va avec… chakra, tantra, voyage astral, mais je sais qu’une partie de ce que je vois n’est pas réel, ma réalité est souvent troublée… ou accompagnée si vous le préférez par ce que je consomme.

Mes cheveux sont courts ! Enfin, la majeure partie des gens auront tendance à vous dire qu’ils sont plus mi-longs, mais quand on sait la longueur qu’ils avaient avant, ils paraissent tout à coup beaucoup moins longs. Un petit coup de laque le matin et voilà que ma masse de tiffes se met à défier la graviter comme le fait un cosmonaute dans l’espace. Malgré tous les horribles traitements que j’ai pu leur infliger, ils sont toujours présents, cela m’étonne toujours d’ailleurs, sachant qu’ils ont quand même traversé des périodes bleues turquoises ou rouge. On peut dire que ma coupe représente bien le personnage que je suis, haute en couleur et changeante. J’ai eu la chance d’éditer des perles de saphir à ma mère. Mes yeux sont d’un bleu transparent à vous transpercer l’esprit, pendant les moments où je suis sobre, ils brillent comme des lumières de noël, mais la vie s’échappe rapidement d’eux lorsqu’une dose de substance vint m’habiter. Mon nez est assez fin et en forme de trompette sous lequel est dessinée une fine bouche. Je porte d’habitude une barbe de trois jours mais parfois il m’arrive de la laisser pousser un peu ce qui me donne un look grungy. Mon visage peut paraitre assez angélique au premier abord, et certainement qu’il le serait si je n’étais pas tombé dans cette dope.

Je ne suis pas un homme spécialement grand, si on compte la taille de mes cheveux je dois arriver au mètre quatre-vingt, cependant sans cette triche je dois seulement arriver à un petit mètre soixante-douze. De corps, je suis assez fin, voir même sec, l’avantage de la drogue vous diront certains… Ce qui n’est pas tout faux vu qu’elle brule des graisses. Je ne fais pas énormément de sport, mais le peu que je pratique suffit à bien dessiner mes muscles sous cette fines peau blanche.

D’un point de vue vestimentaire, c’est autant l’anarchie que dans ma caboche ! Je porte autant des couleurs sombres que des couleurs flashs, mais toujours en me faisant remarquer dans la rue. J’aime bien les jeans et les vestes foncée cependant, ce qui me confère encore plus cet air « je m’en foutiste ». Il m’arrive aussi de me maquiller et de me faire les ongles…

Contrairement à beaucoup de personne, j’avais un parent qui me battait, mais ce n’était pas mon père… A la maison, c’était ma mère qui portait le slip et les autres n’avaient qu’à bien se tenir. Ca a commencé par des baffes, des coups, des coups de pied puis elle continua avec les poings. J’étais obligé de porter des pulls longs, même en été, pour cacher les marques qu’elle pouvait me laisser sur les bras ou le haut du torse. Malheureusement je n’ai pas pu connaître la vie d’enfant comme le faisaient mes voisins qui partaient à la piscine tous les mercredis après-midi. Si seulement ils savaient à quel point je les enviais, planqué derrière les volets à peine entre-ouverts de ma chambre. Jamais je n’ai pu aller jouer avec les autres dehors, et je me torturais à les observer s’amuser dans la ruelle. Si je n’avais pas trouvé le dessin, la peinture pour m’évader, je ne ferais plus partie de ce monde. C’est ça qui m’a permis de survivre dans ce putain de monde de crevure.

A l’âge de mes quinze ans, ma mère péta un câble et elle m’abandonna à New-York alors que l’on habitait à des centaines de kilomètres d’ici aux alentours de Chicago. Mais à part de me morfondre sur mon sort, je vis l’occasion de prendre mon courage à deux mains et de recommencer une nouvelle vie. Le nombre de fois que j’ai failli y passer lors de ces quatre ans à errer dans les rues je ne les compte plus. C’est là que je commençais à prendre des drogues, mon ex était une toxico et j’avais cru pouvoir l’en sortir, mais à la place j’avais plongé avec elle dans la profondeur de la dépendance. En premier c’était les joints, un rail de coke de temps en temps, mais rien de bien méchant. Puis la coke est devenue de plus en plus régulière tout comme les amphèt’ et le cercle vicieux était bouclé.

C’est pendant cette période qu’un homme s’arrêta devant moi pendant que je peignais dans la rue comme je le faisais depuis longtemps maintenant, c’était mon seul revenu pour bouffer et m’intoxiquer. Cela marchait plutôt bien, sauf quand je me présentais dans un état pitoyable. Il m’achète alors un tableau que j’avais et me proposa de me prendre dans son école d’art, la School of Visual Arts. J’y fis tout le cursus, laissant ma créativité ressortir en même temps que je commençais à me piquer. Ce fut la période de ma vie où tout allait bien, ou le mieux. J’avais de l’argent de la bourse, un studio… minable, mais un toit et un lit ! J’enchainais les conquêtes, autant homme que femme, même si j’avais un penchant plus prononcé pour le « beau sexe ».

Dès que j’eux finis mes années, je passais trois années dans New-York à voyager de galeries en galeries, espérant pouvoir exposer pour vendre quelque chose. Je réussis à m’imposer, mais comme tout le monde le sait, l’art est éphémère et cela s’applique surtout aux petits artistes de rue junkies comme je le suis encore. D’une pseudo grande gloire, je tombais dans le néant de la dope, me laissant aller à n’importe quoi. Je fis mon arrivée à Mystic Falls peu de temps après cette période, rencontrant Vicky et Jeremy, deux petits fumeurs d’herbe avec qui je me mis à trainer. C’est elle qui me convainc de venir dans cette petite ville de Caroline du Nord. J’ai squatté de taudis en taudis avant de me trouver un misérable appartement et de pouvoir recommencer à peindre et à me shooter.

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