Métier : Professeur (Histoire / Occulte)
Âge : 40 ans
Origines : Canadiennes (anglophone)
Orientation sexuelle : Polysexuel * (cf. Psychologie)
Situation: Célibataire
Date de naissance : 15 Avril 1970
Groupe : Sorcier

Thomas est quelqu'un d'assez étrange sur le fait. Sans exagération d'aucune sorte. Il n'est pas particulièrement adepte des coutumes humaines et peut parfois tenir des paroles assez spontanées, venant sur le fait. Pouvant parfois briser totalement la conversation, ou carrément éviter tous les détours émotionnels pour directement fracasser les murs. Pour lui, seule la franchise, l'honnêteté et le respect sont de mises. Mentir serait un blasphème du plus haut point. Rien ne sert de s'encombre avec un peu d'amour, de câlin ou de décoration. Quand on a quelque chose à dire, on le dit tout de suite. Ou alors on se tait, à jamais. Voilà ce qui pourrait résumer l'état d'âme de Thomas en quelques mots.

Thomas n'est pas quelqu'un de fondamentalement mauvais. Au contraire. Il ne veut pas faire du mal pour le plaisir de faire du mal. La plupart du temps, s'il dit quelque chose de déplacé, d'inapproprié ou annonce une mauvaise nouvelle sans tentative d'apaisement, ce n'est pas par volonté de blesser. Il ne se rendra aucunement compte du mal qu'il provoque. C'est ce qui le rend si particulier, ce visage toujours quasiment neutre et distant, un peu sur la lune, qui le caractérise.

Il est surtout extrêmement attentionné et protecteur. Que ce soit envers ses amis qu'envers de parfaits inconnus. Il refuse qu'on fasse du mal, que l'on tue ou blesse. Il agira toujours en ce sens, et possède toute une série de principe. Il voudrait sauver tout le monde, aider tout le monde. Même les personnes foncièrement mauvaises. Mais c'est impossible. Il ne baisse pas les bras pour autant. Il continuera jusqu’à son dernier souffle s’il le faut.

Thomas ne parle pas non plus énormément. C’est le reproche que l’on pourrait lui faire en effet. Il se contente de dire le minimum qu’il faut savoir, toujours en allant droit au but. De même, il ne s’attache qu’aux personnes un peu comme lui, des personnes gentilles et qui ne font pas de mal aux autres.

Il est loyal également. Un véritable ami. Il ne trahira pas la parole qu’il donne ou la promesse qu’il fait. A moins que cela ne soit hautement justifié, et encore… Ce n’est même pas certain. A ses yeux, porter atteinte à l’intégrité et la confiance qu’on lui a accordée est une manière détournée de faire du mal moralement. Cela n’en vaut donc pas la peine.

De même, il n’exècre pas particulièrement les autres créatures surnaturelles, sorciers, vampires, loups-garous ou autre truc rocambolesque qui pourrait apparaître encore. Chacun doit pouvoir vivre la vie qu’il entend compte tenu des éléments existants. Personne n’est responsable des diverses malédictions, sauf peut-être la famille Originelle qui amena les vampires sur Terre ? Et encore, ressasser de vieilles rancœurs millénaires serait une perte de temps. Et le mènerait à la mort. Il ne les déteste pas en plus, du moins pas tous dans cette famille.

* En amour, Thomas n’a pas de préférence particulière, il aime tout le monde et personne en même temps. Pas qu’il soit dépravé, puisqu’au final il ne pratique pas l’acte sexuel. Il n’est pas non plus du genre à éprouver de sentiments précis, d’affection. Il profite juste des produits du Seigneur jusqu’au bout.

Thomas est un jeune homme blond, à l’allure athlétique d’Apollon. Non, sérieusement. Venant de franchir le pas de la quarantaine, il ne cache pas la petite crise qu’il a pu avoir à chercher le moindre petit cheveu blanc. Heureusement pour lui, il n’en a encore aucun pour le moment.

D’apparence, il reste assez commun. Aucune marque particulière, pas de tatouage. Ni de piercing. Tout comme il n’en a jamais eu. Vous ne trouverez du coup aucun trou lié à une boucle d’oreille, ni cicatrices provenant d’un tel bijou. Il est totalement le même qu’à sa naissance, si ce n’est qu’il fait un bon mètre soixante-dix de plus. En vérité, toutes ces traces, et objets qui parcourent le corps de certains, il ne les aime pas. Mais vraiment pas du tout. Pour lui, ce n’est qu’un moyen de plus pour finir à la morgue plus tôt. De choper au passage une bonne centaine de maladie possible. Tout comme la cigarette, l’alcool et la drogue en fait. Vous ne le verrez donc jamais boire, fumer ni se droguer. Tout comme il ne se fera jamais percer, ni tatouer.

Homme blanc à la peau légèrement craquée et fissurée par l’âge par endroit, il porte une barbe légère, de quelques jours. Comme l’on dit souvent, c’est ce style de barbe de trois jours qui plait à tout le monde et qui va à tous les hommes. Il la garde précieusement, ne s’en séparant que par besoin de la retailler ou réelle nécessité comme une soirée particulière ou autre. Mais personne d’autre que lui n’a le droit d’y toucher.

Il est né brun de chevelure assez clair, mais avec le temps, ces derniers se sont foncés et sont devenus noirs. Noirs ténébreux. Ses yeux sont marrons, voir peuvent tendre vers le noir léger également selon la luminosité et les contrastes, ce qui rend un air assez harmonieux avec le reste du visage. Pour le reste du visage, il ressemble à beaucoup d’autres hommes du même type que lui. Une peau relativement claire, quelques grains de beautés.

Au niveau vestimentaire, ça se simplifie grandement. Thomas n’a pas de genre prédéfinis, et il porte à peu près tout et n’importe quoi. Certes, il n’ira pas s’habiller en combinaison noire cuivrée, ni en rocker. Mais il n’est pas trop chiant. Il est simple, et c’est un peu à l’image de sa personnalité. Pas de couleurs vives, ni de vêtements sombres. Un doux mélange équilibré. Il porte également souvent un ensemble costard-cravate, ou un imperméable beige. Voir les deux en même temps.

Thomas est né dans une famille moyenne dans la province d’Alberta au Canada. Il est le fils aîné, ayant une petite sœur de trois ans de moins que lui. Il ne manqua de rien et su apprendre à modérer ses envies selon des principes raisonnés de partage et d’humilité. Ses parents étaient relativement croyants, et pratiquaient activement la religion catholique. Lui ne comprenait pas forcément tous les tenants et aboutissants, quand il était jeune. Ni pourquoi ses parents y accordaient une aussi grande importance. La compréhension lui est venue avec le temps, mais il posa nombre de questions durant toute son enfance. Pouvant à la fois agacer ou faire sourire, selon les questions et les situations. C’est cette curiosité qui d’ailleurs l’animait étant plus jeune, et faisait de lui un garçon assez actif, voir hyperactif par moment. Il courait beaucoup, et aimait partir à l’aventure, dans des « quêtes historiques ». Il montrait d’ailleurs dès qu’il avait commencé à apprendre à lire, un intérêt pour l’histoire en général. L’histoire du Canada d’abord, puis de l’Amérique du Nord et enfin de l’Europe et du reste du monde dans sa globalité. C’était une tête dans ce domaine, et faisait montre d’une certaine culture générale. Pourtant, cela ne lui suffisait pas. Il s’engagea dans des études d’histoire, commençant d’abord par une licence en histoire et géographie. Les deux allants souvent de pairs. Il voulait devenir professeur, voir devenir historien. Il aimait retrouver les traces historiques et découvrir le passé de ses terres natales. Savoir ce qu’il s’était passé au même endroit, cent ans, mille ans, auparavant.

Mais pendant ses études, il comprit vite que malgré tous les travaux des spécialistes, tous les écrits recensés et analysés en détail, il y avait des trous noirs. Des flous. Des confusions dans les traductions, dans les récits. Certaines parties de l’histoire de l’humanité étaient éludées, tandis que d’autres pourtant moins importantes étaient beaucoup plus détaillées. Cela était souvent justifié par le fait que les grandes périodes historiques étaient aussi les plus violentes, et donc les hommes auraient détruits les traces pouvant servir. C’est une justification partielle, pour Thomas. Pour lui, il y avait quelque chose qui échappait encore à la majorité des mortels. Sans savoir précisément ce que cela pouvait être.

Finalement, à la sortie de l’université, Thomas ne devînt pas professeur. Ni historien. Aucun métier en rapport de près ou de loin avec ce domaine en fait. Il intégra finalement le Grand Séminaire des prêtres diocésain du Canada, au Québec. C’est là-bas qu’il y apprit quelques mots de français, sans vraiment pouvoir le parler couramment. C’est un choix personnel, guidé fortement par la manière dont ses parents l’ont éduqué. Loin de rejeter ce mode de vie, il l’avait adopté. Pour lui, les points flous dans l’histoire trouvaient leurs réponses dans la religion. Cela lui permettait d’avoir un écho. Ses parents lui avaient appris le partage, la charité, l’humilité. Il ne faisait que confirmer cela en intégrant cette école. Au bout de quelques années de formation, il put côtoyer nombre de figures marquantes du catholicisme, dont le Pape lors d’une visite à Rome. Des rencontres enrichissantes pour lui.

Plusieurs années plus tard, et après avoir assisté quelques prêtres québécois, il retourna dans sa ville natale à Edmonton. Il devînt prêtre dans un quartier proche de celui où il avait grandi et avait à charge une petite église relativement moderne, toute de bois peint de blanc. Il y officia pendant quelques années, sans accroc, si ce n’est quelques histoires avec des criminels. Il essayait d’aider autant que faire se peut les personnes de son quartier. Jeunes comme vieux. En tentant de leur faire prendre leurs responsabilités à deux mains, et faire en sorte d’être des hommes meilleurs. Pour les autres, mais surtout pour eux-mêmes. Toutefois, sa vie marqua un tournant quand il découvrit ses premiers pouvoirs de sorciers. La surprise fut d’autant plus grande que ses parents n’avaient jamais fait montre du moindre potentiel de sorcellerie, ni même ne semblait croire en ceci. Il réussissait à allumer les cierges de son église par la pensée, sans vraiment faire le moindre effort. D’abord maladroitement, ce qui lui avait valu plusieurs sueurs froides et une bonne centaine d’Ave Maria, puis il comprit que ce n’était pas la volonté divine de lui envoyer un signe, mais bien lui qui allumait ou éteignait les bougies. Il sentait de plus en plus le pouvoir en lui, et tâchait d’apprendre à l’utiliser correctement.

Il commença dès lors ses recherches dans ce domaine. Il apprit qu’il n’était pas seul, et que tous ses sorciers, chamans ou autres, n’étaient pas forcément des imposteurs. Pas tous en tout cas. Il découvrit également l’existence d’abord des loups-garous, puis des vampires. Pour ces deux derniers, il eut plus de mal à le croire, à le concevoir possible. Il finit par rencontrer un compère, une sorcière de Calgary, qui partagea avec lui ses connaissances du monde surnaturel pendant au moins deux ans. Il apprit à contrôler son pouvoir, à s’entendre avec les esprits et se tenir éloigner de toute magie noire ou Expression. Il avait compris que ces deux magies destructrices ne devaient pas être utilisées, pour le bien de tout le monde, dont lui-même.

Thomas rencontra son premier vampire lorsque ce dernier tua la sorcière qui l’avait aidé. Lui avait réussi à lui échapper par une chance inouïe. Lui détruisant les systèmes nerveux dans le crâne, il gagna le temps nécessaire pour plier bagage et s’enfuir. Sans dire un mot. Les habitants du quartier prévinrent la police le lendemain, découvrant la sorcière ensanglantée dans la nef de l’église. La police émit un avis de recherche à l’encontre du prêtre, seul témoin potentiel du crime et ayant disparu, c’était louche. Thomas avait déjà franchi la frontière, ne prenant avec lui qu’une simple valise qui résumait désormais sa nouvelle vie. Il parcouru les routes des Etats-Unis, sans savoir quoi faire réellement. Il passait d’un cybercafé d’une ville à une autre, continuant ses recherches sur Internet, mais également dans des bibliothèques. Il se laissait guider par ce qu’il trouvait, et allait finalement jeter un œil directement sur place. Cela lui permit de rencontrer d’autres sorciers, et d’affiner ses connaissances.

Il finit par entendre parler de Mystic Falls, haut lieu du surnaturel et point de rendez-vous de tous les êtres dotés de capacités irréalistes. Avec toutes ces épreuves, il n’a pourtant jamais remis en question la foi qu’il avait en la religion. Il gardait d’ailleurs toujours une croix chrétienne autour du cou, une branche de verveine secrètement incrusté dans le métal argenté. Il l’avait fait incruster sous les recommandations de la sorcière de Calgary, pour avoir la paix. Mieux vaut prévenir que guérir. Lui avait pris ça avec rigolade, ne pouvant croire qu’un être pouvait hypnotiser un autre par un simple coup d’œil. L’expérience lui prouva le contraire. Même si lui, en tant que sorcier, ne risquait pas grand-chose de ce côté-là, cet objet pourrait être utile à n’importe qui, qui en aurait besoin.

Il emménagea finalement à Mystic Falls après plusieurs mois à vivre dans un motel assez miteux. Il réussit à convaincre le proviseur du lycée de le nommer professeur d’histoire. Et de lui permettre également de donner des cours supplémentaires, en option, d’occultes et autres sciences surnaturelles. Cela lui permettait d’arrondir quelques fins de mois difficiles, et de partager des connaissances avec des jeunes. Les jeunes faisaient en plus preuve d’une certaine fraîcheur, qui permettait des débats et discussions utiles et riches. Il aimait son nouveau métier et sa nouvelle vie. Mais il ne perd pas de vue ce qu’il se passe dans sa nouvelle ville. Quitte à prendre parti.

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