Always and Forever
Ils sont là, tout prêt. Ils vous regardent avec tentation, avec envie, avec avidité de sang, de pouvoirs et de vengeances. Les démons sont là. L'inquiétude augmente d'un cran quand les sorciers découvrent son arrivé. L'ange déchu le plus redouté du monde entier est en marche vers cette ville, vers ce monde. Des rumeurs ? Haha...
A savoir
♠ Le forum est interdit au moins de 16 ans au vu du contenu de certains écrits. Nous le déconseillons au moins de 18 ans.
♠ Le contexte du forum se base sur l’univers de la série « The Vampire Diaries ». Cependant nous allons en dévier pour rendre l’univers unique.
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♠ Pensez à corriger vos textes, on critique souvent bonpatron, mais il n'en reste pas moins un moyen de contrôle...
♠ Design by Sadja - alias Elena Gilbert - et Balou


Evénements
C’est une étrange période que nous vivons-là… Une tension semble peser sur la ville de Mystic Falls, et la majorité des gens ne savent même pas pourquoi… La nuit semble s’abattre bien plus tôt qu’à l’ordinaire, il règne une ambiance malsaine, lugubre… Mais les créatures savent ce qui cloche. Les démons sont revenus sur Terre. Ils marchent parmi nous, s’assoient à notre table, mangent avec nous. Mais non contents de profiter de la Terre et de ses occupants, les démons élaborent un plan, une conspiration contre l’Humanité toute entière. Elle est apparue dans les songes des sorciers et des sorcières : Lucifer veut revenir parmi nous. Pour cela, le portail qui mène aux enfers doit être une nouvelle fois ouvert. L’incantation est longue, et puissante. Une nouvelle menace apparaît : les créatures elles-mêmes ! La construction du portail perturbe la magie environnante. Les bagues magiques cessent de fonctionner. Les loups et les hybrides se transforment contre leur volonté. Les vampires semblent pris de frénésie soudaine et meurtrière. Les sorciers perdent subitement leurs pouvoirs. Plus personne n’est en sûreté.

Il reste encore un peu de temps. Du temps pour former une résistance. Pour contrer les forces du mal. Ou tout simplement pour sauver ses proches.Sauf si... Vous désirez son retour.


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 Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...

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Promenons-nous dans les bois. . .
Sam & Kate
Je me levais tôt, car j’avais un plan bien précis en tête ! Je voulais faire honneur à mon frère et m’entrainer comme il se devait. Je m’étais relâché un peu ses derniers temps et je devais y remédier. J’avais été beaucoup trop absorbé dans mes livres et nombreuses recherches que j’avais mis mes entrainements de côté. Mon frère ne serait pas fier de moi s’il le savait. C’est pourquoi je m’étais décidé à me prendre en main et m’accorder du temps quotidien afin d’augmenter mon cardio, mais aussi entretenir mes muscles et bien entendu mon tir au fusil. Éventuellement, il faudrait aussi que je me trouve un compagnon afin de m’exercer au corps à corps. J’étais bonne, même vraiment bonne au corps à corps… contre un humain ! Hors maintenant que je savais ce qui rôdais la nuit, je devais être encore plus préparé et modifier mon entrainement. C’est pourquoi je m’étais lever à 6h le matin ! Et ce avant même que le cadran sonne. J’ouvrais les rideaux qui recouvraient ma fenêtre et admirait le soleil qui brillait déjà de mille feux. Cela ne fit qu’agrandir mon sourire d’avantage. Je n’avais que l’impression de faire le bon choix, ce qui me motiva encore plus. Je m’attachais les cheveux en une queue de cheval haut sur ma tête puis retirais ma tenue de nuit pour me changer en conséquences. Je mettais des boxer noir en dessous de pantalon de legging eux aussi noir. Puis j’enfilais une brassière sport orange et rose fuchsia en dessous d’une camisole blanche moulante qui mettait mes formes et mes muscles en valeur, pour finalement enfiler mes running. Mais je n’étais pas tout à fait prête. J’avais pris l’habitude de ne plus me promener sans une arme. C’est pourquoi j’attachais mon fourreau autour de ma cuisse gauche, car oui j’étais gauchère. Ce qui me conférais un certain avantage puisque la plupart des gens sont droitier. Ils ne se doute donc pas que c’est du côté gauche que je les attaquerais le cas échéant.
 
 
Je descendais dans la cuisine à la marche rapide et ouvrit le frigo. Je saisis la bouteille de jus d’orange et en bus une grande gorgée à même la bouteille. Je devais prendre un peu de protéines avant l’entrainement. C’est pourquoi je me pris un morceau de fromage même si je n’avais pas faim. Je le mangeais rapidement avant d’aller me brosser les dents. J’étais maintenant fin prête pour mon entrainement ! j’attachais un serre-bras contenant un iPod autour de mon bras et mis mes écouteurs. Je mis la musique et quittais la résidence que je louais au pas de course. Une heure plus tard et absorbé par le rythme qui raisonnait à mes oreilles, je me rendis compte que j’étais devant l’orée de la forêt qu’un coup que j’étais arrivé devant les arbres immenses qui bordaient l’endroit. Je m’arrêtais de courir le souffle court pour regarder les ombres danser entre les troncs. Est-ce que j’osais y aller ? J’ai toujours été une fille courageuse et un peu de parcours à obstacle me semblait être une bonne idée. Je pris une gorgée d’eau de la bouteille que je m’étais apporté avant de m’enfoncer dans les bois. Même s’il était fort possible que le croque mitaine sois cacher dans une ombre, en attendant impatiemment que je me dirige tout droit dans la gueule du loup. Je secouais la tête pour chasser mes craintes qui s’insinuaient dans mon esprit. Je me rendis jusqu’à un endroit dans la forêt où les arbres étaient un peu moins denses. J’enlevais mes écouteurs ainsi que mon serre bras que je déposais au sol à côté de ma bouteille d’eau. Puis qu’entrepris de faire divers exercices : pushup, redressement assis, pull up grâce à une grosse branche et etc. Le silence de la forêt me motivait, comme si j’étais maintenant seule au monde. Me ressourcer me faisait vraiment du bien et je me rendis compte que mon entrainement quotidien était vraiment une excellente idée. Cela me permettait de faire le vide dans mon esprit et de me recentrer sur moi-même. En fait, je ne me rappelais pas la dernière fois où j’avais eu un moment pour moi. Et même si j’étais on ne peut plus active, je trouvais ça paisible. Il n’y avait aucun doute que je venais de me motiver pour renouvelé l’expérience de jour en jour !  
 
 
Après un dernier redressement, je me laissais tomber sur le dos de fatigue. Sentant l’acide lactique se propager dans mes muscles. J’y avais peut-être été un peu fort pour une première journée de remise en forme. Même si mon corps était fait de muscle plutôt que de gras ou encore de peau uniquement. Je n’étais pas athlétique comme une culturiste, mais j’étais bien en forme. Je levais les yeux pour regarder la cime de l’arbre qui se trouvait devant moi et un petit sourire apparu sur mes lèvres. Cela me rappelais quand j’étais jeune et que je m’amusais à grimper dans les arbres derrière la maison, donnant des peurs bleues à ma mère. Si seulement elle savait qu’il y avait plus dangereux que sa petite fille qui grimpait sur les branches pour cueillir une pomme… J’eu un dernier élan d’énergie et me relevais non sans un peu de difficulté afin de grimper dans un arbre. Branche par branche, je montais un peu plus haut, sans regarder en bas. J’aurais cependant peut-être du… Car après environ cinq minutes à grimper ainsi, mes muscles n’en pouvaient plus dû à l’entrainement fait tout juste avant. Je m’accotais contre le tronc et m’agenouillais sur la branche afin de m’aider à garder mon équilibre. Je devais absolument me reposer un peu avant de tenter de redescendre. Car si je le faisais maintenant, la chute serait certainement rude… Et puisque j’étais seule dans les bois, je ne pouvais pas prendre ce risque…
 


 

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I'm walking on sunshine... WHOAAAAAAAAAAAAAA... I'm walking on sunshine... WHOAAAAAAAAA... Oui bon... ça peut sembler fou comme ça de chanter ça à tue-tête dans sa tête. Du moins, cette partie de la chanson à défaut de connaître le reste des paroles. Mais je vous assure qu'il y a une explique très logique pour tout ceci. Voyez-vous, il arrive parfois que je ressente le besoin de renouer avec une partie de moi que j'ai très largement délaissé depuis mon arrivé à Mystic Falls. La forêt. J'ai passé tant de temps dans la forêt depuis que je suis gamin que j'ai même cru un jour que je me réveillerais un beau matin en constatant qu'au fond je suis un arbre qui s'imagine une vie. Non non, ça n'est pas aussi cinglé que ça le semble. En fait, la vérité, c'est que lorsque je n'étais qu'un simple loup je me plaisais à simplement me coucher entre les branchages pour écouter les sons de la forêt. Le vent dans les arbres, les oiseaux qui chantent, les petits ruisseaux de temps à autre... bien loin de l'atmosphère dont je m'imprègne depuis quelques mois. Le bruit des voitures, des gens qui se hurlent à la tête, l'odeur de la pollution... Vous savez, ses trucs de ville qu'on ne retrouve normalement pas en forêt. Ou du moins on l'espère.

Voilà donc qu'aujourd'hui, armé d'un super sandwich pour ne pas mourir de faim au passage, j'ai décidé de me la couler douce et me permettre une balade en forêt pour oublier la ville et tout ce qu'elle implique. Le Boss, le sang, l'absence de Sage, l'épisode de l'oeil et mon besoin d'étriper ce sale cabot miteux qui a osé l'enfoncer dans mon orbite... plein de trucs sympa dont je n'ai pas nécessairement besoin dans ma vie à chaque seconde de celle-ci. J'ai le droit de me payer un peu de bon temps moi aussi parfois non? C'est vraiment pas de charcuter des gens ou entraîner des hybrides à faire x truc ou encore jouer les baby-sitter qui va me coller un sourire sur la tronche. La forêt, le calme, l'odeur de la terre humide et le bruit des branches qui craquent sous mes pieds... ça a déjà davantage le mérite de me rendre de bonne humeur. Bon, je sais bien que mon portable peut sonner à tout moment parce que le Boss a une super mission à me confier, mais d'ici à ce que cet instant se produise... et je croise atrocement trop fort les doigts pour ne pas que ça se produise... je profite simplement...

Ah oui, la chanson. J'allais oublié de vous expliquer. Un tout petit mini rikiki détail de rien du tout à savoir... roulement de tambours... quelques petits rayons de soleil qui se frayent un chemin entre les branches et les feuilles pour éclairer la terre... et moi qui marche en suivant les lignes comme un imbécile heureux. I'm walking on sunshine... Oui bon d'accord, pause sandwich.

Je m'étire un bon coup en soupirant, parce que je suis bien là-maintenant. Je suis en paix. Je me laisse glisser sur le tronc d'arbre le plus près, m'installe dans la terre et sort mon sandwich de ma poche avant de le porter à ma bouche... Mouais... je suis décidément nul pour faire des sandwichs... mais je vais m'en contenter. Suffit de siffloter cette chanson qui ne me sort plus de la tête entre deux bouchées et voilà! Le tour est joué!
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En ce moment précis, je regrettais que mon frère ne soit pas avec moi afin de m’aider à redescendre comme il le faisait toujours jadis. Ma mère ne cessait de l’envoyer à mes trousses lorsque je jouais les cascadeuses. Je commençais à m’ennuyer de mon frère et je m’en rendais compte. Il faudrait bien que je lui envoie un texto lorsque je serais de retour à la maison, afin qu’il sache que j’étais toujours en vie. Il me passerait surement un savon pour ne pas lui avoir donné de nouvelle depuis si longtemps. Surtout que la dernière fois que l’on s’était vu, je l’avais quitté encore sous le choc alors qu’il me suppliait de rester un peu plus longtemps avec lui. Mais je ne l’avais pas écouté. Terrifié par ce que je venais de découvrir, je devais mettre les choses au clair. Oui, à ce moment, je m’étais même demandé si j’étais devenue complètement folle. Et c’était un peu pour ça que je désirais vérifier si ce que j’avais vu existait réellement. Après tout, j’étais peut-être vraiment folle ! Et si c’était le cas, je devrais bien prendre des pilules pour contrôler mes hallucinations. Du moins, c’est ce que je m’étais dit à l’époque. Maintenant je sais que je ne suis pas folle et que les êtres surnaturels existent. J’ai encore parfois un peu de difficulté à y croire, mais la vie se charge elle-même de ramener sur mon chemin ce qu’il faut pour me le rappeler.
 
Je poussais un soupir. Je ne pouvais tout de même pas rester ainsi ad viam eternam! Je hochais la tête avec résolution. Il était temps que je bouge, et ce même si mes muscles menaçaient de me laisser tomber à tout moment. Je me redressais et en m’accrochant à la branche sur laquelle je me retrouvais, je laissais pendre mes jambes dans le vide en essayant de trouver la branche du dessous avec le bout de mes pieds. Comme je la trouvais, mes bras cédèrent et je tombais durement sur la branche du dessous. Poussant un petit cri mélangeant surprise et peur, je tombais sur les fesses sur la branche avant de basculer vers l’arrière. Seules mes jambes restèrent accrochées à la branche au niveau des genoux, me retrouvant alors la tête à l’envers. Mon cœur battait la chamade à une vitesse effarante. C’était à se demander s’il allait lui aussi me lâcher. Il battait tellement fort que cela me faisait mal à la poitrine. Les bras ballants dans le vide je tentais de saisir la branche, mais mes bras étaient trop courts pour y arriver. J’essayais alors de me redresser comme si je faisais des redressements assis, mais dans cette position ce n’était pas chose facile à faire. Je sentais mes abdominaux trembler sous l’effort. Sans aucun doute, j’allais avoir mérité une bonne douche et de me laisser choir sur le divan pendant au moins une éternité ! Et peut-être plus encore…
 
Je regardais le sol sous moi qui était beaucoup plus loin que je ne l’aurais voulu et fit le calcul de mes chances si je tombais, ou si je me laissais tomber. N’étant pas capable de me redresser c’était bien évidemment la seule option qui me restait. Si je tentais d’amortir l’impact avec mes bras, je risquais fort de me fouler un poignet ou deux, ou bien de me casser un bras. Si je me laissais tomber sur le dos, je risquais de perdre le souffle et rester K.O. pendant un long moment, mais au moins je ne devrais pas trop me blesser. Étant donné qu’il n’y avait pas d’obstacle au sol qui risquait de me faire mal.
 
-Bon aller… À GO, je me laisse tomber… dis-je à voix basse plus pour tenter de me convaincre qu’autre chose. Je pris une grande inspiration tout en fermant les yeux et commençait mon décompte.3… 2… 11/2
 
 


 


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Ce truc est vraiment infecte... comment je peux arriver à détruire un sandwich alors qu'il n'y a rien de plus simple à cuisiner en ce monde si ce n'est une pomme qu'on se fourre directement dans la bouche? Je me le demande. Il serait peut-être temps que je prenne un cours de cuisine 101. Peut-être qu'Opium serait encline à me montrer comment cuisiner des cupcakes. Pas super consistant pour le repas, mais en dessert après une petite poche de sang... Et voilà que je repense au sang encore. J'en ai le ventre qui gargouille. Saleté. Je suis voué à penser comme un psychopathe jusqu'à la fin de mes jours. Le loup, ça allait pas si mal. Quelques rages de viandes par-ci par-là que je pouvais aisément combler d'un bon hamburger et attacher bien solidement les soirs de pleine lune, mais le vampire qui me bouffe de l'intérieur... il est plutôt coriace. Je crois que je plains presque ceux qui ne sont que des vampires, même si Sage semble s'en sortir pas si mal. Bon, d'accord, elle a plus de 900 ans et a eu le temps d'apprendre à contrôler tout ça, mais tout de même...

Malgré tout ça, malgré toute la merde qui me tombe sur le nez en permanence, je crois que je n'échangerais ma vie pour rien au monde. Simplement parce qu'il y a toujours pire et que je ne risquerais pas de jouer à la roulette russe pour tomber sur pire. On peut toujours tomber sur pire. La viande, le sang, la décapitation et tout ça, c'est rien de bien incontrôlable au final. C'est juste la sombre partie de moi qui refait surface de temps en temps plutôt que simplement se terrer au fond de mon être jusqu'à ce que quelque chose la fasse ressortir. Ça serait bien pire de laisser la conscience diabolique simplement se la jouer 'je suis vivant et j'ai le contrôle mouahahaha' que de lui dire 'ok, aujourd'hui t'a le droit de décapiter le monsieur, mais après tu retourne te coucher'. Non?

Enfin, faut que j'arrête de penser à tout ça parce que ça me donne des idées que je n'ai pas trop envie de réaliser à l'instant. Je devrais peut-être me la jouer artiste ou écrivain et garder un petit calepin dans mes poches histoire d'écrire ce qui me passe par la tête ou le dessiner dans l'espoir de m'en libérer l'esprit. Bon, j'arrive à peine à dessiner un bonhomme allumette, mais ça s'apprend non? Du sang, grosse tache rouge. De la viande... saignante... grosse tache rouge. C'est pas compliqué au fond. Un gros hamburger bien saignant et dégoulinant... ah si seulement... Aller petit ventre, gargouille, je sais que ça te donne autant faim qu'à moi tout ça.

Je range le sandwich à peine entamé dans ma poche lorsque j'entends un craquement. La nature ou pas la nature? Je me redresse lentement avant de commencer à marcher en scrutant l'horizon à la recherche de tout élément suspect. Pas possible de se la couler douce une journée. Quelques pas... encore quelques uns... et j'entends finalement cette petite voix qui parle de se laisser tomber. Oh chouette, un suicide en forêt. Il n'y a pas mille et une façon de se laisser tomber en forêt. Je lève les yeux et trouve finalement la dite demoiselle quelques arbres plus loin. Oh bien sûr je pourrais simplement la laisser s'écraser sur le sol en l'observant les bras croisés, mais je m'en voudrais à mort jusqu'à la fin de mes jours. Je me suis donc dépêché d'aller me placer en bas de l'arbre, la fixant les bras tendus, avant de lancer bien clairement...

- GO!

Est-ce que je suis capable de l'attraper? Peut-être qu'elle va se le demander. Un humain, je ne sais pas, mais moi je n'aurai assurément aucun mal à encaisser le choc. Ouais... je l'aime bien cette condition malgré tout... même si mon ventre a des yeux qui brillent parce qu'il espère très fort que la poche de sang là-haut fera parti de mon prochain repas. Tu peux toujours rêver mon grand...
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Sam & Kate
J’étais complètement vidé de mon énergie. Si je n’avais pas été dans une si mauvaise posture, je serais sans aucun doute tombée endormie. J’avais l’impression d’entendre les oiseaux se moquer de moi. Peut-être que je devenais paranoïaque ? Mais leur façon de piailler me donnait vraiment cette impression. Vu la position dans laquelle je me retrouvais, cela n’aurait pas été étonnant. Un léger vent s’était levé, faisant virevolter mes cheveux dans tous les sens. Même le soleil qui réchauffait ma peau à travers le feuillage des arbres était parti se cacher. Comme s’il ne voulait pas être témoin de ce qui allait m’arriver. Oui, j’essayais de retarder l’inévitable en me concentrant sur les détails extérieurs. Mais la vérité était que je ne pouvais plus résister. Je fermais alors les yeux comme pour faire la paix avec moi-même. Peut-être que la chute serait moins douloureuse si je ne la voyais pas arrivée ? Alors que je disais GO, tous mes muscles cédèrent et avant même que je leur en donne l’ordre, mes jambes lâchèrent prise et je tombais dans le vide. Je poussais un petit cri mélangeant surprise et terreur alors que je tombais dans le vide. Puis, hors de tout doute, l’atterrissage ne fut pas pénible. Au contraire, elle fut même agréable. Étais-je tombée dans les pommes ? Peut-être que mon esprit s’était refusé de subir ce choc et qu’il s’était tout simplement mis à OFF. Dans ce cas le réveil serait certainement pénible ! Ou bien peut-être que je m’étais cogné la tête en tombant et que j’étais morte ? Quoique les possibilités étaient plutôt faibles.
 
Secouant la tête pour me sortir de mes fabulations, je décidais finalement d’ouvrir les yeux. C’est à ce moment que je vu ce beau jeune homme, me tenant fermement contre lui. Les yeux grands ouverts, je le regardais avec un mélange d’hébétude et d’incompréhension. Mais d’où pouvait-il bien sortir ? Je croyais pourtant être la seule à me trouver dans les bois à cette heure de la journée. Et encore plus à cet endroit. Il n’y avait pas de sentier pour les randonneurs et j’étais plutôt creux dans les bois. Tout était surprenant… Je le détaillais néanmoins du regard, laissant le temps à mon cerveau d’analyser la situation. Ses yeux étaient tellement foncés qu’on avait l’impression qu’ils étaient noirs. L’effet devait être amplifié par l’absence de soleil sous l’ombre des arbres. Ses lèvres tout juste assez pleines donnaient presque envie d’y goûter. Oh… je devais sortir de mes livres et de mes recherches rapidement ! Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas été proche d’un homme que mon corps me le réclamait. J’avais presque oublié l’effet que cela faisait. Lorsque je me rendis compte que je le regardais depuis trop longtemps déjà, je secouais de nouveau la tête alors qu’une question me venait à l’esprit. Comment avait-il bien pu me rattraper aussi facilement ? Un humain n’aurait pas eu cette force. Il faisait jour, donc il était clair que ce n’était pas un vampire. Il ne restait qu’une possibilité : cela devait être un loup-garou. Mais pourquoi était-il venu à mon secours ? Ceux que j’avais rencontrés à présent n’étaient pas très amicaux. Sauf peut-être le plus grand d’entre tous qui faisait au moins deux fois ma hauteur – ou peut-être trois – avec ses longs cheveux bruns foncés, sa barbe et ses tatouages étranges qui lui contrairement aux autres avait essayé de me séduire. Mais j’avais beaucoup trop peur de lui pour me donner à lui… d’ailleurs, il devait probablement être assez fâché que j’ai réussi pour une deuxième fois à le semer. Et s’il avait décidé d’envoyer d’autres loups à ma recherche. Cela pourrait peut-être expliquer pourquoi celui-ci m’avait suivi et m’avait rattrapé… Je me raidis légèrement dans ses bras à cette pensée.
 
Tout doux ma belle ! Ce n’était peut-être pas ce que je pensais non plus. Je ne devais pas lui donner d’indice sur ce que je savais, pour plus de sécurité.
 
-Je… Merci? Commençais-je d’une voix incertaine. On peut dire que tu étais au bon endroit, au bon moment. Sincèrement… merci!
 
Malgré mes craintes, je me détendis légèrement dans ses bras. Après tout, il était plutôt confortable et mes muscles étaient endoloris. Ce repos était plutôt bien mérité, même si j’étais en train de me demander si c’était une bonne idée que je reste ainsi à profiter de ses bras forts sous moi.
 
-Visiblement j’ai surestimé mes capacités… si tu n’avais pas été là… l’atterrissage aurait été pour le moins difficile!


 

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Je ne quittais pas la demoiselle des yeux. Pas seulement parce que mon ventre tentait de prendre le dessus, du moins je l'espérais, mais aussi parce que je ne voulais pas avoir sa mort sur ma conscience. Oh bien sûr j'ai déjà tué des gens, pas toujours volontairement, pas toujours dans la joie et l'allégresse et pas toujours parce que c'était un ordre du Boss, mais j'aimais éviter au maximum la mort d'innocents à moins d'y être contraint et dans ce cas précis je n'étais pas du tout contraint à le faire. Il ne manquerait plus qu'un coup de fil du Boss pour me dire un truc du genre 'hey si tu vois une fille suicidaire dans la forêt, assure-toi qu'elle est bien morte à atterrissage', mais prononcé du ton de voix si détaché dont il use quand il demande qu'un travail soit vite fait bien fait. Il y a toujours pire que soit, c'est ce que je disais, et en terme de psychopathe le Boss est mille fois pire que moi même s'il ne fait pas toujours le sale boulot lui-même.

Je suis donc là, j'attends la chute si élégamment ponctuée d'un petit cri strident, et je m'assure que je ne louperai pas le corps qui tombe en chute libre du haut de l'arbre pour finalement venir atterrir dans mes bras. Sam 1, gravité 0. Mon sourire satisfait est probablement un peu de trop, mais bon l'important c'est que je ne me tienne pas debout devant une marre de sang et de tripes... Du sang... Voilà qui est pire maintenant qu'elle est dans mes bras à visiblement tenter de reprendre ses esprits. L'odeur du sang vient me chatouiller les narines, le son de son coeur qui vient pulser à mes oreilles, le sang qui voyage dans ses veines de petites vagues contre mon être... Respire Sam respire. Pense à ce que Sage t'as si gentiment aidé à contrôler avant de se tirer je ne sais où. Appris à partiellement contrôler en tout cas. Non, je ne vais pas la mordre. Je dois la déposer ou dire une connerie, quelque chose.

Je pince les lèvres, prend une grande inspiration, puis prend le temps d'observer la jeune femme dans mes bras. Pas trop mal pour une brunette, même si les rouquines restent mes favorites. De beaux grands yeux visiblement perdus, ce qui est probablement normal quand on croyait terminer en crêpe au sol. Une peau semblant plus que douce. Une belle grosse veine dans le cou... FOCUS FOCUS. Je peux aussi remarquer que si je prends quelques instants pour la détailler, elle semble en faire de même... avant de se raidir. Ne me dite pas que je suis en plus tombé sur une poche de sang qui sait. Ça serait le comble. Je fais tout de même mine de rien lorsqu'elle parle finalement la première pour me remercier. Après tout, elle s'est peut-être simplement raidit parce qu'elle vient de se rendre compte qu'elle est seule dans la forêt dans les bras d'un inconnu.

- C'est mon boulot de sauver les jeunes demoiselles en détresse. Sans la cape et les yeux lasers évidemment.

Je m'efforce de sourire avant de prendre le temps de la déposer en douceur.

- En fait je me baladais simplement dans les parages quand j'ai entendu des branches craqué. J'ai simplement levé les yeux au bon moment. Ça me fait plaisir d'avoir pu t'éviter un atterrissage douloureux. Tu vas bien sinon? Pas de mal? C'est pas rien de tomber de si haut.

C'est ça, ajoute donc en plus que si tu n'avais pas eu de force surhumaine tu aurais probablement eu quelques os casés au passage. Au moins de parler me distrait un peu de la faim. Un peu.
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Sam & Kate
Je ne pus m’empêcher de rigoler lorsqu’il me fit la remarque que c’était de son devoir de sauver les jeunes demoiselles en détresse. Je l’imaginais avec un costume moulant vert à la « Green lantern » et le résultat était plutôt plaisant. Même sans son masque, il était tout de même mon héros aujourd’hui ! Et je ne le remercierais probablement jamais assez ! Je n’osais pas imaginer les douleurs que j’aurais eues si je m’étais écrasé au sol. J’aurais dû rester coucher sans bouger pendant de longues minutes, incapable de bouger. Cela aurait été atroce et très certainement pénible. Et ça, c’était si je ne m’étais pas blessé gravement. Dans le cas contraire, j’aurais dû essayer de trouver un moyen pour sortir des bois sains et saufs, puis de trouver de l’aide pour me rendre à l’hôpital. Mon sauveur m’avait épargné tous ses désagréments grâce à son sens du timing.
 
Il me déposa tout doucement au sol, mais mes jambes refusèrent de supporter mon poids. Même si j’étais légère de nature, j’avais surmené mes muscles et je les avais poussés jusqu’à leurs derniers retranchements. Je me laissais donc descendre au sol en ralentissant la descente le plus possible, pour finalement m’asseoir. J’étais vraiment plus fatigué que je le croyais. Je levais la tête pour le regarder avec une petite moue d’excuse. J’avais juste envie de m’étendre et de faire une sieste. Ou non, encore mieux ! Me couler un bon bain chaud et relaxer avec de la musique sur les oreilles. Oh oui ! Voilà ce à quoi je fantasmais en ce moment précis…
 
-Alors on peut dire que j’ai eu beaucoup de chance que tu passes à cet endroit précis, à ce moment précis! dis-je en lui faisant un sourire. Ça va relativement bien, disons seulement que je me suis poussé un peu trop loin pour ce que mon corps était capable de prendre. Ce n’était pas ma meilleure idée de grimper dans cet arbre…
 
Je m’accotais contre l’arbre qui avait failli me causer une chute douloureuse et commençais à me masser les cuisses afin de faire diluer l’acide lactique qui s’y était accumulé. Cela faisait du bien, mais je n’arrivais pas à y aller aussi fort que je l’aurais voulu. Mes bras, eux aussi, étaient fatigués ! Je me demande s’il y avait un centre de détente à Mystic Falls ? Un tour chez le massothérapeute ferait le plus grand bien !
 
-Je m’appelle Kate. dis-je en lui tendant une main. Et comment se nomme Monsieur le héros ?
 
Il semblait plutôt gentil. Peut-être que je m’étais trompé. S’il avait voulu m’amener à son chef, il m’aurait pris en sac à patates sur son épaule et m’aurait transporté jusqu’à sa meute. Dans l’état que j’étais actuellement, je ne me serais probablement pas beaucoup débattu pour l’en empêcher. À moins que l’adrénaline ait fait son œuvre pour me donner la force nécessaire pour tenter de me battre contre lui. Quoique je me demandais si je pouvais vraiment me battre contre un loup-garou ? Je n’avais qu’un couteau sur moi et je n’avais pas l’impression que cela pouvait suffire contre un être surnaturel. À moins d’avoir de très très bon réflexe et peut-être l’avantage de la surprise également. Je voulais savoir son nom, cela pouvait peut-être paraitre innocent, mais j’avais fait de nombreuses recherches depuis les derniers mois. J’avais recensé toutes les personnes habitant à Mystic Falls et les environs. C’était plutôt facile avec internet et les bottins téléphoniques. J’avais même catégorisé ceux que je savais qui étaient surnaturels et j’avais pris des notes. Tout ça consigné dans mon ordinateur, protégé par un mot de passe de la mort qui tue. Seul un crac en informatique serait probablement capable d’y avoir accès. Mais si personne ne savait que je détenais un tel document, personne n’essaierait de me le voler ou de le détruire. Et le cas échéant, j’avais un document imprimé caché quelque part chez moi. Donc en sachant son nom, cela pourrait me donner une petite idée à son sujet. Et sinon, je pourrais faire une recherche par la suite.
 


 

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Je l'ai déposé, par précaution. Parce que, ne nous le cachons pas, je suis un imbécile. Un hybride un minimum intelligent aurait prit le temps de boire quelques gouttes de sang avant d'aller se balader dans la forêt. Il ne se serait pas contenté d'une pensé du genre 'ah bah je vais courir vitesse vampirique lorsque j'aurai un creux et il n'y aura pas le moindre soucis dans ce monde merveilleux'. Il aurait plutôt pensé un truc du genre 'ouais, je ferais bien de boire un coup avant de partir dans le cas où je tomberais sur une humaine qui sent le sang à des kilomètres'. C'est tout ce qui tourne en boucle dans ma tête encore et encore... Comment combler cette soif qui me titille sans cesse? Est-ce que je peux me permettre de boire une petite gorgée et ensuite l'hypnotiser mine de rien ou est-ce que je risque de la vider de son sang comme tant d'autres cibles de pratique avant elle? Sang sang sang... Oh... j'ai une idée.

Je l'écoute parler, rassuré au passage d'entendre qu'elle ne semble pas s'être fait mal. Ça serait bien le comble qu'elle ait dit un truc du genre 'ah ouais bien je crois que je me suis accroché sur une branche parce que ça brûle et pisse le sang de partout'. Vous voyez le genre? Et, tout en l'écoutant parler, j'en profite pour glisser un bras dans mon dos, minant de me gratter, et pincer bien fortement un bout de peau histoire de changer le mal de place comme on dit. Ça va me faire un joli bleu même s'il ne risque pas de perdurer, mais ça sera toujours mieux d'avoir l'impression qu'une vilaine bête m'a mordu que d'avoir envie d'être la vilaine bête qui mord.

- La vue devait être superbe. Puis ça n'est pas un mal, à mon avis, de se surpasser de temps à autre. Ça permet d'apprendre à connaître ses limites.

Ceci dit, et la douleur dans mon dos plus que prenante parce que je n'y suis pas allé légèrement, je l'ai observé se masser un peu les jambes. Pas faux qu'elles semblent en mauvais état les pauvres et je ne voyais que deux solutions pour régler le problème. Bon, ça n'est à proprement parlé pas mon problème, mais je ne vais tout de même pas laisser une humaine seule en plein centre de la forêt sous prétexte qu'elle peut se débrouiller d'elle-même ou simplement parce que la faim va revenir à un moment ou un autre. La laisser ici dans cet état ça serait comme l'offrir sur un plateau d'argent à un futur prédateur qui n'est pas moi. Oh je sais ce qu'on dit des hybrides en ville, le cabot qui m'a enfoncé un œil me l'a bien confirmé. Nous sommes des monstres, des aberrations et ci et ça... Mais pas moi, même s'il n'y aura personne à qui le prouver en ses instants.

J'ai prit sa main en souriant.

- Sam.

Je me suis assis à ses côtés au sol, pointant ses jambes du doigt.

- Je ne suis pas un pro, mais je peux te donner un coup de main pour les masser un peu si tu veux. Enfin, si tu permets. Je ne veux pas te rendre mal à l'aise. Je m'en voudrais simplement que tes bras terminent dans le même état parce que je t'ai regardé faire en croisant les bras. Il y a un bon moment que je n'ai pas poussé mes limites...

Pour ne pas dire des années en fait parce que depuis que le gêne de loup s'est activé c'est une autre histoire. Quand j'étais jeune et encore à l'école, c'était autre chose. Je me souviens d'une course qui s'est terminé par une douleur assez impressionnante aux jambes parce qu'un petit coup d'orgueil m'a fait poussé un peu trop loin le peu de force que j'avais dans les jambes à ce moment-là. Faire la fête était tellement plus important que me bouger pour avoir la forme... Oh comme je ne regrette pas mes jeunes années.

- … mais je sais que c'est douloureux. À moi bien sûr que tu préfères que je te porte jusqu'en ville parce qu'il est hors de question que je te laisse seule dans la forêt dans cet état.
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Sam & Kate
Connaitre ses limites, voilà quelque chose que je ne connaissais pas encore de moi. Bon, pour l’exercice physique, maintenant je savais et j’allais y remédier en m’entrainant encore plus fort. Mais pour le reste, est-ce que je connaissais réellement mes limites ? J’en doutais. À moins que je n’aie pas de limite… Est-ce que cela est possible ? À chaque fois que je m’investissais d’une quelconque mission, je ne faisais jamais rien à moitié. Que ce soit tout simplement de préparer un bon petit diner en famille ou bien de faire des recherches sur un sujet donné, je vais toujours jusqu’au bout des choses. Même si parfois le résultat n’est pas ce que j’espère à la fin. C’était d’ailleurs l’impression que cela me donnait de tenter de retrouver Barreth. Je savais que j’allais être déçu au bout du compte, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’essayer de le retrouver. Il fallait que je le retrouve. S’en était rendu une obsession. Qu’allais-je lui dire ? Qu’allais-je faire en le revoyant ? Je n’en avais pas la moindre idée. Et s’il tentait de terminer ce qu’il avait commencé ? Malgré toutes mes craintes et mes questionnements, c’était plus fort que moi. Je savais que c’était la seule solution afin de parvenir à passer à autre chose, faire mon deuil de mon ancienne vie…

Je souris tristement à son affirmation, préférant ne rien rajouter de peur de dire quelque chose que je ne devrais pas. Il prit alors ma main afin de la serrer en se présentant. Mon sauveur avait donc un nom, « Sam ». Ce nom m’était familier, comme si je l’avais lu quelque part dernièrement. Il n’était probablement pas le seul Sam ici à Mystic Falls, mais quelque chose me disait que cela avait un certain rapport avec mes soupçons à son propos : soit qu’il était fort probablement un loup. Il faudrait que je vérifie en arrivant chez moi, mais j’étais pratiquement certaine de ne pas me tromper. J’ai toujours une très bonne intuition sur ce genre de chose. Si je pouvais parvenir à savoir son nom de famille, cela m’aiderait beaucoup à identifier s’il est bien dans mes nombreux documents.

Il s’assit alors à mes côtés en pointant mes jambes, me ramenant ainsi dans l’instant présent. Je suivis son doigt du regard et rougis légèrement en l’entendant me proposer de m’aider à détendre mes cuisses endolories. Cela fait tellement longtemps que je n’avais pas été touché par un homme que j’hésitais. Même si ce geste semblait fort inoffensif, j’avais l’impression que cela créerait une certaine intimité entre nous et je ne savais pas si j’étais prête pour ça. Mais sa proposition semblait être faite en toute bonne foi, ce qui me fit accepter son offre. Je hochais positivement la tête en lâchant ma cuisse qui était la plus proche de lui afin de me concentrer sur ma cuisse droite. C’est en mettant mes mains sur ma jambe droite que je me rappelais que j’avais un serre-jambe avec un couteau à l’intérieur. J’espérais qu’il n’allait pas le remarquer. Car sinon il se poserait probablement des questions à mon sujet…

Merci, c’est gentil de ta part de bien vouloir m’aider. Je dois avouer que mes muscles me font un mal de chien. Dis-je en rigolant doucement. Il va bien falloir que j’y aille plus mollo la prochaine fois. Tu ne seras pas toujours là pour me sauver la mise! hihi

Je ponctuais ma phrase d’un petit clin d’œil à son intérêt avant de me secouer les mains dans les airs. Je devais reposer un peu mes bras aussi. Au cas où j’aurais besoin de me servir de mon couteau, je devais au moins être en mesure de le tenir dans mes mains. Une chose qui était certaine c’était bien que c’était fini pour moi l’entrainement dans les bois. Je devais être plus prudente si je ne voulais pas terminer en chair à pâté ! J’avais l’impression d’avoir les doigts engourdis et ce n’était pas une sensation très agréable je devais bien l’avouer.

 Alors Sam, tu viens souvent te promener dans les bois? lui demandais-je en appréhendant le moment où il poserait ses mains sur moi…



 

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Je crois que je viens de me découvrir un amour infini pour les humains. Pas tant pour cette humaine que pour les humains en général. L'écouter parler et rigoler comme ça c'est un peu comme un souffle frais dans mon style de vie habituel. Vous savez, la mort, le sang, les meurtres et tout ça... la vie de loup ou d'hybride avec des loups, des vampires, des hybrides, des sorciers... C'est bien loin d'être rose à tous les jours. Plutôt rouge ou noir, violent ou dévastateur. En ses instants, c'est véritablement tout le contraire que je ressens. C'est frais, joyeux et surtout normal. Je crois que ça me manquait un peu même si on s'habitue à tout le reste. Ça rend assurément une journée plus agréable à supporter. Pas besoin de se la jouer grand méchant loup. Juste... être moi. J'en soupirerais presque de bonheur tant ça me fait du bien là maintenant. Et, plus que tout, ça me change les idées en ses instants parce qu'avouons-le le départ précipité de Sage m'a un peu... beaucoup... foutu le moral à terre. Bon, pas que le moral. C'est un coup dur que j'ai du mal à digérer. Surtout en ne sachant pas si elle compte revenir à Mystic Falls un jour... mais ça n'est pas le moment de penser à Sage pour une fois. Je ne vais tout de même pas gâcher ce si normal et joyeux moment par sa faute. Si je commence à me morfondre en permanence je vais devoir rester chez moi à bouffer de la crème glacée comme une gamine en peine d'amour et c'est pas vraiment dans ma liste de projets immédiat.

- Je passais plus de temps dans les bois quand j'étais plus jeune... et maintenant que la vie adulte m'a rappelé que j'ai des responsabilités disons que c'est plus un luxe qu'une habitude. Et toi dit-moi, tu viens souvent jouer la femme en détresse dans les parages? Je sais bien que je ne serai pas toujours là pour t'attraper, mais si tu me dis que oui je vais peut-être ajouter plus de balades en forêt à mon agenda juste par précaution.

Ayant eu l'accord de la demoiselle, j'ai d'une très grande précaution posé mes mains sur sa jambe après lui avoir fait un clin d'oeil à mon tour. Encore une chance que je sache maîtriser ma force parce qu'elle n'a assurément pas besoin de se faire broyer les os. Je l'ai donc massé doucement, sans vraiment faire de cas de la chose. Il faut dire qu'avec le mode de vie de la meute qui se résume presque à 'tout le monde tout nu et ça devient chaud', merci bestialité intérieur, une femme ou même un homme habillé ou à poil ça en est du pareil au même pour moi. Alors bon, masser une jambe ce n'est assurément pas ça qui va me faire réagir en ado pré-pubère.

- Qu'est-ce que tu fais pour passer le reste de ton temps? Boulot? Sauvetage héroïque? Tu ne l'avoues peut-être pas pour garder ton identité secrète, mais peut-être qu'au fond dès que tu rentres chez toi tu enfiles un costume de superhéro pour aller sauver le petit peuple de Mystic Falls.

Je souris en l'observant, attentif à tout grimace pouvant venir orner son visage et me signifier au passage que j'ai trouvé un point douloureux sur sa cuisse. Il ne faudrait tout de même pas que j'envenime les choses comme j'ai pu le faire avec mon pauvre dos qui m'en veut encore, mais au moins j'ai pu penser à autre chose que mon envie de la bouffer au cours des dernières minutes et ça bien ça n'a pas de prix.
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Sam & Kate
Il n'y avait pas de doute, cette rencontre imprévue en forêt était plus qu'agréable dans le moment présent. Il était charmant et ne cessait de me faire sourire. Et il ne fit qu'amplifier mon impression lorsqu'il m'expliqua que venir en forêt était d'avantage un luxe de ses jours. Mais ce qui me fis sourire est d'autant plus lorsqu'il me dit que si je prévoyais venir souvent, il allait ajouter quelques promenades à son agenda afin de s'assurer d'être là si je décidais de me remettre encore en danger. Je rigolais de nouveau en déposant une main sur son bras.
-En fait j'avais pris la décision de ne pas revenir, mais je pourrais bien faire une exception si cela me permet de te revoir.

Je fixais mon regard au sien alors que nous partagions un moment de simple complicité. C'était plutôt agréable de rencontrer quelqu'un qui me semblait si peu compliqué. Mais je devais faire attention pour ne pas me fourvoyer. Il y avait de grosses chance pour qu'il soit réellement un loup-garou, en fais s'en était certain. Et même s'il était sympathique, il était d'abord et avant tout un prédateur. Bon… un prédateur séduisant, mais un prédateur tout de même ! Je ne devais pas oublier que mon ex petit ami avait tout de même essayé de me bouffer vivante ! Rien ne me disait que ce charmant jeune homme n'essaierait pas de faire la même chose.

Alors que je lui avais donner mon accord, il commença à me masser la cuisse. Malgré une certaine gêne que je lui dissimulais, cela me faisais réellement du bien ! Je lui fis signe qu'il pouvait me masser plus profondément, car je ne pouvais pas le faire moi-même à cause de mes bras fatigué. Malgré tout ce que l'on peut dire, cela fais toujours plus de bien lorsque c'est quelqu'un d'autre qui s'occupe de ses muscles. Je fermais les yeux quelques secondes en grimaçant légèrement. Je savais que pour que cela fasse réellement du bien, il fallait passer par la douleur. Et c'est précisément pour cette raison que je ne me plaignis pas. Ce n'était pas si pire après tout et je ne voulais certainement pas passer pour une chochotte. Déjà que la situation dans laquelle je m'étais retrouver ne me mettais pas vraiment à mon avantage, je ne ferais tout de même pas exprès pour empirer mon cas.

-Hahaha ! Ahhh oui ! Je me vois vraiment enfiler un costume à la Wonder Woman pour sauver l'humanité des vilains. Sans masque, en croyant que personne ne me reconnait juste parce qu'à l'habituel je porte des lunettes, comme Super Man. Malheureusement, je ne peux pas me prêter cette prétention. Mais j'aime bien me faire croire que j'ai tout de même la possibilité de changer le monde à ma façon. Je suis journaliste.

Je terminais ma phrase en lui spécifiant que j'étais journaliste et je me demandais si c'était vraiment une bonne idée de le lui dire. Peut-être que cela le rebrousserait et qu'il serait moins enclin à me confier des trucs qui pourraient m'être utiles… Mais bon, les dés étaient lancés et il ne restait qu'à regarder le résultat.

-Mais je suis présentement en… congé forcé je vais dire. dis-je en haussant les épaules. Mes passe-temps… je n'en ai pas autant que je le devrais je dois avouer. En fait, cela ne fais pas très longtemps que je suis arrivée à Mystic Falls. Je crois qu'il faudrait que je me renseigne sur les différentes activités. Je pourrais peut-être recommencer le Zumba… Mais assez parlé de moi, toi quels sont tes passent-temps ? Ton métier ? Ça t'arrive souvent de jouer les princes charmants ?

Puis dans la forêt, nous entendîmes un animal se mettre à hurler. C'était probablement un lièvre qui se faisais prendre par un renard, mais mon cerveau ne fit pas cette association et je me raidissais de peur. Étais-je nerveuse ? Très certainement ! Allais-je le montrer ? En fais la question était plutôt, pouvais-je le cacher ? Et la réponse était non bien évidemment. Il y avait plein de "et si" qui me venait en tête. Par exemple et si c'était un monstre prêt à nous bouffer ? J'aurais préféré ne pas y penser, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je scrutais les bois au cas où je distinguerais quelque chose, même si je me doutais avoir le temps de repérer la provenance du bruit avant que cela ne me saute dessus…
 


 

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Je crois que si j'avais eu une pancarte 'attention terrain dangereux' dans ma tête elle se serait éclairée de tous ses feux pour me faire comprendre que la situation devient dangereuse. Une pente glissante comme on dit dans un certain jargon employé notamment avec les relations de couple. Un chemin à ne pas emprunter, une pente qu'on ne peut pas remonter sans y laisser quelques égratignures ou pire. Peut-être que je me fais des idées, mais selon ma notion de baratineur professionnel, je me dois de l'admettre même si je me suis calmé... un peu..., ça sent le commentaire plein de sous-entendus. Revenir en forêt simplement pour me voir... c'est le genre de commentaires que j'aurais pu faire. Enfin, la voir elle pas moi. Ça n'est pas l'inverse qui se produit en général. Ça en est presque déstabilisant, mais je me fais peut-être véritablement simplement des idées et c'est un commentaire tout ce qu'il y a de plus inoffensif pour me faire comprendre que je suis sympathique et d'agréable compagnie. Voilà. Le truc normal bref que les humains normaux se disent entre eux lorsqu'ils se trouvent sympathiques... C'est beau de rêver.

La vérité c'est qu'en fait si elle a dit ses quelques mots bien inoffensifs à première vue dans le but de les rendre moins inoffensifs je ne sais pas réellement comment réagir. Dans mon esprit il y a Sage... mais il y a aussi tout ses gens qui m'ont laissé tomber, tout ceux dont la perte m'a blessé, et cette habitude qui s'est lentement créée de simplement reboucher les trous sans m'en préoccuper davantage pour mon propre bien. Le trou que Sage a laissé, le trou béant qui s'était formé au bout de quelques journées, a commencé à se refermer au fil des semaines qui passaient pour ne laisser qu'une frustration d'avoir été si... imbécile. Est-ce que c'est vraiment ce que je voudrais? Est-ce que je veux boucher ce trou et clore un nouveau chapitre de mon existence pour penser à autre chose? Je ne sais pas... Est-ce que j'ai vraiment besoin de me poser toutes ses questions en ce moment? Pas du tout. Je peux simplement continuer de faire mine de rien, de trouver ses mots amicaux et gentils, et passer un bon moment.

Je me suis donc contenté de sourire à ses propos sans laisser paraître une once de trouble en continuant de masser doucement sa jambe... un peu plus fortement finalement puisque c'est ce qu'elle semble insinuer de ses petits signes. J'ai tout de même diminué un peu la pression lorsque je l'ai vu fermer les yeux et grimacer. C'est fou tout de même comme ça peut demander de la concentration ce simple petit geste...

- Journaliste, c'est intéressant.

Et dangereux, surtout dangereux. Je ne doute pas un seul instant que la qualité première d'une journaliste est de poser des questions et creuser à fond les sujets qui la titillent pour les montrer au grand jour. Dangereux donc pour quelqu'un comme moi qui a une nature qu'il faut plutôt faire discrète face au grand publique. Je ne pouvais tout de même pas éviter le flot de questions qu'elle me posa simplement parce que je venais moi même d'engendrer sur les dits sujets de discussion. Je vais faire attention et il n'y aura pas de soucis.

Mes passes-temps... tuer, dépecer, démembrer, saigner à blanc, torturer, perfectionner des méthodes de torture, apprendre à contrôler la part de moi qui a envie de te bouffer... Mon métier... sbire d'un psychopathe, psychopathe en puissance... Encore une chance qu'il ne soit pas inscrit 'je suis un hybride psychopathe à ses heures et pro de la torture' dans mon front. Je serais mal barré. Faire attention que je disais...

- Congé forcé?

Je suis curieux bon...

- Ma liste de passes-temps n'est pas très exhaustive en fait. Lorsque j'ai le temps je prends un peu de temps pour moi et je viens me balader dans la forêt. Sinon je lis tranquille chez moi. Mon travail me prend tout de même beaucoup de temps alors... Je suis boucher, le boucher de la ville en fait. Beaucoup de préparation pour préparer toute la viande à la vente donc. Puis je suis toujours un prince charmant, c'est dans ma nature.

Pas si mal. C'est crédible et vrai de surcroit même si j'a omis quelques détails importants. J'allais ajouter quelque chose lorsque j'ai entendu un animal hurler... la jeune femme qui s'est tendu sous mes doigts, puis son cœur qui a soudainement semblé s'emballer... la soif de sang qui lentement m'a fait un 'hey hello j'existe encore'... Super. J'ai simplement étiré le bras pour le poser sur le siens en essayant d'oublier le flot de sang circulant dans ses veines.

- Il y a quelques gamins qui ont posés des pièges dans la forêt pour attraper de petites bêtes. C'est probablement rien du tout. Puis sinon je sortirai mon épée de prince charmant.

J'ai essayé de lui offrir un sourire rassurant même si j'ai cru bon de rester sur mes gardes à mon tour pour écouter ou sentir tout élément suspect... ce que j'espérais ne pas être le cas. Ça ne serait pas top pour le côté 'je suis super normal moi aussi'.

- Je te ferai visiter la ville si tu veux.
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Sam & Kate
Il m'interrogea lorsque je dis que j'étais présentement en congé forcé. Je n'aurais peut-être pas dû me mouiller sur le sujet, mais il était un peu trop tard pour y penser lorsque l'on vient de sauter dans le lac. Je n'avais donc pas le choix de lui compter la vérité. Mais pour lui dire quoi exactement ? Eh j'ai failli me faire manger par mon ex petit ami loup-garou, mon père s'est fait tuer par un vampire et je suis partie en quête de réponse ! Non, cela ne me semblait pas être la meilleure idée du monde. Mais quelle était la différence entre Logan et le bel inconnu que je venais de rencontrer ? Hors mis qu'ils étaient tout les deux beaux. Logan, j'étais certaine qu'il était un loup ! C'est ce qui m'avait permis d'être si directe et foncer droit au but. Mais avec Sam, je n'en étais pas encore sûr à cent pour cent. Je ne pouvais pas prendre le risque de me tromper et de passer pour une folle. Il devait bien exister un moyen de s'assurer qu'un loup est bien un loup… Je ferais une recherche afin d'en savoir plus. Eh puis, s'il était réellement un loup comme je le pensais, lui montrer que je savais risquerais probablement de me valoir un autre "protecteur" de la meute sur le dos. Logan n'avait pas été très tendre avec moi et à vrai dire je n'avais pas vraiment envie de répéter l'histoire. Bon, il n'avait pas été violent c'était déjà ça ! Mais il avait été très clair sur le fait qu'il ne me dirait rien à propos de Barreth et que je devais le laisser tranquille, tout en ajoutant quelques menaces voilées. Néanmoins pour le moment, je devais me contenter d'une demi-vérité avec Sam.

Pour être honnête, c'est une très longue histoire… commençais-je prudemment. Mais pour faire court, disons que la rupture avec mon ex-copain ajouté par la mort de mon père… c'était assez pour me forcer à prendre un petit congé bien mérité. Mais j'ai bien l'intention d'aller voir je journaliste du coin s'ils ont besoin d'une journaliste d'expérience…

Enfin… congé il fallait le dire vite ! Je ne m'étais pas vraiment reposé depuis que j'étais en arrêt. J'avais multiplié les recherches, dormi dans les motels miteux, voyagé régulièrement au gré de mes trouvailles, dormant peu, lisant beaucoup, accumulant les échecs, rencontrant des personnes pas toujours agréables, épuisant mes yeux sur internet, mangeant mal… Je pourrais continuer très longtemps ainsi. Disons simplement que ma santé en avait pris un coup. Auparavant, j'étais une jeune femme pleine d'entrain et toujours prête à faire la fête. Je devais avouer que je m'ennuyais de cette fille-là ! Mais je n'étais pas encore prête à laisser tomber mes recherches. Je devrais donc m'arranger avec la Kate un peu plus fatiguée… Au moins, maintenant que je m'étais posé à Mystic Falls, j'avais loué une maison et je mangeais un peu mieux. Mais surtout, je m'étais fait de bons amis qui me forçaient à faire autre chose que des recherches éreintantes ! Et c'était déjà un très bon point !

Après avoir eu peur due au bruit provenant de la forêt, Sam posa une main réconfortante sur mon bras afin de me rassurer. Je devais avouer que j'étais plutôt soulagée de l'avoir avec moi en ce moment. Si j'avais été seule, j'aurais probablement déguerpi à toute vitesse. Du moins, si l'adrénaline se serait présentée pour m'aider… Dans le cas contraire, je serais certainement morte de peur ! Littéralement ! J'étais beaucoup plus nerveuse que je l'étais auparavant. Maintenant que je connaissais l'existence d'être surnaturel, j'avais beaucoup plus de difficulté à laisser mon cerveau me faire entendre raison. Avant, j'aurais raisonné logiquement en me disant que ce n'était probablement pas dangereux. Juste un animal blessé rien de plus. Maintenant, je m'imaginais le prédateur qui avait fait crier sa victime et cela me glaçait le sang. Je n'avais pas vraiment envie de me retrouver dans la peau de la pauvre bête qui semblait souffrir le martyre. Je m'étais rapproché de lui sans réellement m'en rendre compte. La peur nous fait faire bien des choses parfois…

Puis je me concentrais de nouveau sur ce qu'il m'avait dit. C'était beaucoup plus intéressant que de craindre un prédateur qui n'existait peut-être pas en ce moment. Oh alors il était boucher ! Je devais lui demander le nom de sa boucherie. Ça ne me ferait pas de tort de manger une bonne pièce de viande, contrairement au semblant de viande que l'on retrouve dans les épiceries grandes surface. Il pourrait me conseiller ! Moi et les parties du corps animal, on fais deux !

Oh un boucher ! Es-tu également un bon cuisinier ? demandais-je tout sourire. Donc je dois comprendre qu'il t'arrive souvent de sauver les demoiselles en détresse. Tu as de l'expérience dans le domaine ! hihi J'espère que ton épée est bien aiguisée ! Ponctuais-je d'un petit clin d'œil.

Comme si cette simple pensée avait fait réagir mon cerveau, mon ventre se mit à gargouiller. Je plaquais alors une main sur mon ventre qui m'avertissait que j'avais faim maintenant. Je n'avais rien ingéré hors mis un bout de fromage ainsi qu'une grande gorgée de jus d'orange. Après tout l'exercice et les efforts que je venais de faire, mon corps avait besoin de se nourrir et il me le faisait bien savoir ! J'eus un petit sourire gêné en rigolant.
 


 

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La mort, toujours la mort. Pourquoi est-ce que ce mot est à la fois le plus destructeur et le plus réconfortant? Oui oui, j'ai bien dit réconfortant. Dans certaines situations, disons lorsque quelqu'un essaie de vous tuer, sa mort devient une bénédiction qui nous fait danser de joie. Bon, peut-être pas tous au même niveau, mais on comprend l'idée. Le reste du temps, la mort est une plaie à notre âme qu'il fait mal de réparer... ou le fruit d'un boulot ou un repas raté aussi dans mon cas. Ça vient avec. Je pourrais lui dire que je comprends que c'est pas facile, la séparation la mort et tout ça, mais au fond qu'est-ce que j'en sais vraiment? Première mort dans ma vie, celle de mes amis que j'ai moi-même causée comme un pauvre con. Ensuite? Probablement quelques victimes d'un loup féroce avant que je tombe sur la meute d'Evan. Ensuite? J'ai perdu Evan, même si techniquement je ne l'ai pas vu mourir. Viennent ensuite les gens que j'ai tués sans vraiment le faire par exprès pour apprendre à me contrôler puis ceux tués par exprès pour un petit boulot quelconque demandé par le Boss... Pour ce que j'en sais, je pourrais aussi bien être coupable de la mort de son père sans le savoir. Et, disons si on ne compte pas les morts qui sont attribuables à ma nature, qu'est-ce que j'ai fait pour guérir la plaie? J'ai fuis. À tout coup. J'ai fuis ce qu'il me restait de jeunesse, mes parents et surtout mon père psychopathe... le lieux de la possible mort d'Evan parce qu'il me l'a demandé simplement pour me lancer aveuglément dans ceux de Klaus ensuite parce que j'avais besoin de quelque chose pour me guider un peu parce que je suis convaincu que livré à moi-même je ne fais que semer le chaos et la merde autour de moi...

Puis est arrivé Sage, pour parler de la possible compréhension de la rupture avec son ex. Sage avec qui je ne sais pas même si j'avais vraiment une relation ou si on classait simplement la chose dans la catégorie 'c'est compliqué' ou 'amis avec bénéfices'. Tout ça bien sûr avant qu'elle parte et qu'on ait vraiment le temps de mettre tout ça au point... Super... Je lui dis quoi alors si je ne pense pas avoir le droit de prononcer les mots 'je te comprends'?

- Désolé pour tout ça et mes condoléances pour ton père... C'est tout de même bien de savoir que tu comptes reprendre du service. Je ne doute pas qu'on va t'engager sans soucis.

Cette manie qu'à l'espèce humaine de s'excuser pour des gestes qu'elle n'a pas commis... Enfin, si mes mots ne sont pas d'un quelconque réconfort de ce côté je crois au moins avoir réussie à la calmer en ce qui concerne le bruit de la pauvre petite bête couinante qui s'est visiblement fait bouffer par quelque chose de pas sympa.

- Je dirais que je travail très fort pour m'améliorer niveau cuisine, mais ça n'est assurément pas une force. Cuire une pièce de viande, ça passe encore. Ça fait un peu parti du boulot. Agencer des aliments ensemble pour faire autre chose... C'est en général comestible sans être bon à manger. Et pour ce qui est des demoiselles en détresse, je ne suis pas un pro, mais j'arrive un peu trop souvent à être là au bon moment. Un heureux hasard.

Surtout parce que ça m'arrive un peu trop souvent de causer la détresse, mais bon... C'est quoi ce bruit? Oh... J'ai fixé son ventre en souriant. Il faut croire que parler de viande donne faim... dit celui qui fait tout pour ne pas se dévorer de l'intérieur depuis le début de cette discussion. Oh je sais ce qui apaiserait la soif, mais je n'ai pas l'intention de me laisser tenter. L'avantage d'être un hybride c'est que je peux compenser sur d'autres plans.

- Et si je te proposais quelque chose. Tu n'es pas dans l'obligation d'accepter, mais je risque d'insister un peu.

Toujours souriant je me suis redressé pour lui tendre une main.

- Tu crois que tu arrives à te lever? Il y a un petit bar en ville qui fait de la nourriture très mangeable et dont l'ambiance est sympathique. On pourrait aller prendre un petit morceau si tu as envie de continuer à discuter. Je suis certain que ça ferait plaisir à ton ventre. Puis le soleil va descendre bientôt alors mieux vaut ne pas rester dans les parages trop longtemps.
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Sam & Kate
Je le regardais se lever et me tendre la main. Il avait une proposition à me faire et il avait sans aucun doute piqué ma curiosité. D'autant plus lorsqu'il me dit qu'il allait probablement insister pour que j'accepte. Avec les bruits que mon ventre faisait, j'avais une petite idée sur les intentions qu'il avait. Après quelques instants de réflexion, je hochai positivement la tête lorsqu'il me demanda si je pouvais me lever. Je saisi la main qui me tendait pour m'aider à me relever et je m'exécutais. J'avais encore les jambes douloureuses et en compote, mais au moins j'arrivais à me tenir debout, ce qui était plutôt bon signe. Sans contredit, j'allais avoir eu droit à un bon bain chaud avec plein de mousse et un verre de vin pour relaxer mon corps endoloris. Et probablement même une bonne séance de massothérapie ! Je ne doutais même pas que j'allais avoir mal partout demain tellement l'acide lactique avait envahis mes muscles.

Lorsqu'il parla de manger, mon ventre gargouillait de nouveau, signe qu'il était d'accord avec les plans du jeune homme. Et moi aussi à vrai dire. Je plaquais de nouveau ma main sur mon ventre. En plus d'être de bonne compagnie et beau, il avait de bonnes idées ! Il ne me manquerait plus que de connaître son nom de famille afin d'avoir plus de détail sur lui. Je ne devais tout de même pas oublier qu'il était probablement un loup ! Mais au moins, un loup qui ne voulait pas me manger ! Ce qui était également à considérer.

- J'accepte ta proposition avec plaisir Sam! Comme tu l'as si bien dit, j'ai vraiment faim ! Je ne dirais pas non contre un bon repas.

Je pris au sérieux lorsqu'il dit que le soleil allait bientôt tomber et qu'il était préférable de ne pas rester dans le coin. J'étais bien de son avis ! Je n'avais pas envie de rester plus longtemps et de peut-être tomber sur un vampire. Ce qui n'était vraiment pas une bonne idée ! Instinctivement, je levais la tête vers le ciel qui c'était assombri pour me rendre compte que les nuages avaient remplacer le soleil dans le ciel. Je sentis quelques gouttelettes de pluie tomber sur mon visage. Cela faisais vraiment plus longtemps que je ne m'en étais rendu compte que j'étais dans la forêt. Une chance que le jeune homme m'avait retrouvée, je me sentais un peu plus en sécurité en sa présence. C'était peut-être une fausse impression puisque je ne le connaissais pas vraiment. Mais je le préférais à n'importe quel vampire meurtrier. Bon il ne l'était pas tous comme me l'avait prouvé William et Rebekah. Mais je n'étais tout de même pas capable de m'empêcher d'avoir une certaine crainte en y pensant. Instinct de survie j'imagine.

Je fis quelques pas afin de tester mes jambes. Je ne pourrais certainement pas courir le marathon, mais je pourrais marcher sans difficulté jusqu'à chez moi. Visiblement, le massage qu'il m'avait fait avait vraiment été bénéfique.

Est-ce que l'on peux passer par chez moi d'abord? J'aimerais bien prendre mon porte feuille et une petite douche rapide si cela ne te dérange pas. Avec tout le sport que j'ai fait je me sentirais mal de t'imposer ma présence pour le souper dans ces circonstances.

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© Narja - Never-Utopia

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